LE MOT DE LA FIN
MACRON
Si vous découvrez ce billet, vous vous dites certainement qu’il y a un grand décalage entre son titre, « Macron », et la photo qui montre les balances de la troisième épreuve de samedi à Bangalore, en Inde. Et pourtant, un certain Macron (Air Support) pose ici après avoir ouvert son palmarès dans le Rare Gem Plate. Un petit handicap sur 1.200m pour 4ans et plus. On peut se demander pourquoi son propriétaire, *Pradeep Annaiah, a décidé de nommer ce cheval en faisant référence à notre président de la République. Que l’on aime ou pas Emmanuel Macron… c’est assurément d’un goût assez incertain ! Pourtant, ce n’est pas un cas isolé. Le nom « macron » existait déjà avant l’élection présidentielle du 7 mai 2017. Ainsi, les quatre pur-sang anglais nommés avant cette date l’ont été pour d’autres raisons. Mais que dire des trois nés après cette date ! Il y a le Macron indien, dont nous venons de parler et qui n’est pas une flèche. Il faut aussi parler du Macron (Aspire) argentin qui a gagné une petite course à Palermo pour sa septième sortie. Enfin, le Macron (Frosted) américain est le meilleur du lot. Yearling acheté 210.000 $, il a gagné quatre courses, dont une Listed. En France, nommer son cheval de course Macron est impossible. Mais pour les autres stud-books, la réglementation semble plus souple. Et en 2022, huit chevaux nés dans notre pays portent ce nom : six poulains de trait, un âne et un mérens !