Quel était réellement l’état du terrain dimanche ?
Dimanche matin, aux alentours de 9 h 40, la piste de Longchamp était officiellement annoncée très souple, avec un indice pénétrométrique de 4. Si les nuages ont mis un peu de temps à se dissiper, le soleil a fini par faire son apparition peu avant 15 h. Au moment de courir les deux classiques ainsi que le St Mark’s Basilica Coolmore Prix Saint-Alary (Grs1), le gazon avait bien séché, si tant est que le très souple initial n’était plus d’actualité… Comme souvent, la portion la plus souple se trouvait aux abords de la fausse ligne droite. La principale raison s’explique du fait de la proximité de la Seine. D’ailleurs, le terrain sur lequel a été bâti l’hippodrome de Longchamp était traversé par le fleuve avant que des travaux de déviation soient entrepris ! D’un point de vue sportif, le terrain n’a pas remis en cause la performance des chevaux, comme nous l’a expliqué notre expert des chronos, Bruno Barbereau : « Le terrain n’était pas si pénible que cela à Longchamp. Du moins, il n’était pas à 4 comme annoncé le matin. C’est ce qu’indique l’analyse des chronos. La piste a évolué entre la première et la dernière course, mais les chevaux ont pu fouler une portion de sol non haché grâce au décordage et à l’open-stretch. Dès lors, une piste trop pénible ne peut raisonnablement être invoquée pour certaines contre-performances. »