Everest Racing rejoint l’aventure classique avec Lindy
En 2022, la casaque d’Everest Racing a tenté l’aventure classique du côté de Newmarket dans les 1.000 Guinées (Gr1), dont Malavath (Mehmas) s’est classée dixième. En 2023, l’aventure classique va se poursuivre du côté de Longchamp et des French 1,000 Guineas. Lindy (Le Havre), excellente deuxième du Prix de la Grotte (Gr3) pour sa rentrée, va en effet s’élancer dans la Poule d’Essai sous les couleurs de l’écurie présidée par Jean-Philippe Taslé d’Heliand, président de la banque privée France du groupe Oddo BHF. La pouliche court en association avec l’écurie Waldeck, Meridian International, l’écurie Elag, l’écurie Nininoe, Didier Provost et Franck Dhooge.
Ghislain Bozo, copropriétaire de Lindy et directeur général d’Everest Racing, nous a expliqué : « Everest Racing s’est porté acquéreur de 25 % de Lindy et elle va courir la Poule d’Essai sous leurs couleurs. Le but d’Everest Racing est simple : donner une expérience importante aux actionnaires. L’an dernier, les membres ont vécu une expérience émotionnelle forte avec Malavath. Notre idée est de les amener vers le haut niveau, que ce soit en achetant des yearlings ou des chevaux clé en main. Acheter Lindy avait du sens, elle a déjà une valeur résiduelle établie. Nous espérons qu’elle va bien courir dimanche et que tous les actionnaires vont découvrir ces sensations des courses de haut niveau. Lindy a un bon tempérament. Sa rentrée était bonne, elle est facile et maniable, avec une vraie faculté de récupération. Évidemment, c’est une course de haut niveau et ce n’est donc jamais facile ! Je crois qu’Everest Racing est une expérience fantastique, développée avec BHS. C’est une façon d’amener quelque chose de plus à leurs clients. Ceci étant dit, tout le monde peut rejoindre l’aventure, les portes sont ouvertes ! Cela permet d’amener de nouvelles personnes dans les courses, personnes qui n’auraient peut-être pas osé sauter seules le pas. Depuis, certains membres ont pris leurs couleurs, d’autres des parts dans des chevaux. Je crois que c’est un bon axe de développement pour le propriétariat en France, avec ce plaisir de courir au plus haut niveau. »