mardi 16 juillet 2024
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Trois questions à Tanguy Courtois, chargé d’affaires publiques au sein de l’Institution

Trois questions à Tanguy Courtois, chargé d’affaires publiques au sein de l’Institution

Jour de Galop. – Dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2024, un amendement a été retenu par le gouvernement pour rétablir un taux de TVA sur les activités des centres équestres à 5,5 %. Où en sont les courses ?

Tanguy Courtois. – En effet, la Fédération d’équitation a réussi à inscrire dans le PLF cet amendement. Il vient sécuriser un dispositif qui s’appliquait déjà en partie sur les centres équestres. Malheureusement, ce taux de TVA réduit ne s’appliquera pas aux courses en 2024. Pour autant, nous continuons à échanger de manière très régulière avec les parlementaires et le gouvernement sur le sujet et nous allons intensifier ces échanges. Notre volonté est de continuer à porter cette proposition, de la chiffrer le plus précisément possible afin que cela finisse par aboutir. Par ailleurs, un amendement vient d’être adopté pour que les camions de transport de chevaux ouvrent droit à la déduction de TVA. Cela va permettre de sécuriser les entraîneurs et les éleveurs de ce point de vue là. C’est une bonne nouvelle.

En novembre, l’Institution a lancé Territoires hippiques, un réseau des élus des territoires de courses de chevaux. Pourquoi un tel projet et que faut-il en attendre ?

C’est un projet qui a été lancé par et pour les sociétés mères et les sociétés régionales. Soixante-huit départements comptent un hippodrome et il y en a 88 qui ont un lien avec l’Institution sous l’aspect « courses ». Et puis, si l’on ajoute les points de vente PMU, ce sont finalement tous les départements qui ont un lien direct ou indirect avec notre filière. L’idée, à travers ce réseau, est de pouvoir créer un lien entre les élus de tous niveaux – c’est-à-dire locaux, nationaux et européens – et de tous types de collectivités afin de diffuser des informations et d’échanger avec eux sur les enjeux et les sujets de préoccupation de l’Institution. L’idée est également de générer une culture commune grâce à des lettres d’information, des notes plus techniques, des visites d’hippodromes, de campus Afasec, de haras ou encore de centres d’entraînement afin de leur présenter la filière course dans son ensemble et son rayonnement national.

Une première rencontre avec des élus sur le campus Afasec de Mont-de-Marsan a eu lieu la semaine dernière. Allez-vous développer ce type d’initiatives en 2024 ?

À Mont-de-Marsan, il a été question de l’emploi et de la formation. L’an prochain, ces échanges seront plus réguliers et d’autres thèmes seront abordés. Comme celui de l’élevage ou encore le climat, par exemple. Et cela partout sur le territoire. Territoires hippiques sera donc largement déployé en 2024 afin d’en faire un outil au service de France Galop, du Trotteur français et des 220 sociétés de courses. Au-delà de Territoires hippiques, d’autres sujets seront portés l’an prochain, comme celui de la révision de la directive européenne sur le transport, qui a été présentée et qui sera débattue, celui de l’usage de l’eau et des pesticides ou encore celui de la régulation des nouveaux jeux numériques hippiques qui va aussi continuer à être débattue…

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