À la découverte d’Hestia Farm
Un nouveau nom a fait son apparition lors de la vente de novembre Arqana, dans la colonne des vendeurs. Il s’agit de celui d’Hestia Farm, qui présentera lundi, lors de la vente d’élevage, deux pouliches sortant de l’entraînement. Hestia Farm a été créé tout récemment par Sébastien Defontaine. Ancien directeur technique du haras de Montaigu, Sébastien Defontaine a amassé beaucoup d’expérience en France et à l’étranger : « J’ai travaillé pour de grands haras français, comme ceux du Quesnay, des Wertheimer, de Sylvain Vidal, des Aga Khan Studs… J’ai aussi passé trois ans chez Indian Creek aux États-Unis, et un an chez Eliza Park en Australie. » Après cinq années à Montaigu, et à l’âge de 35 ans, Sébastien Defontaine saute le pas : « Il était temps de se jeter à l’eau ! J’ai trouvé une ancienne exploitation agricole située à 15 minutes de Livarot, avec une trentaine d’hectares vierges de chevaux. Il y avait beaucoup de travail pour le transformer en haras, et même s’il reste encore des choses à faire, nous avons déjà seize boxes, avec la projection de construction d’un barn d’ici un an ou deux. Le but est de proposer toutes les facettes de l’élevage, de l’accueil de juments au moment des saillies ou à l’année, jusqu’à la préparation aux ventes des yearlings, en passant par la pension de chevaux au repos. Nous sommes situés au centre de la Normandie et donc proche de tous les grands haras d’étalonnage. » Les deux lots d’Hestia Farm pour la vente d’élevage sont Dmani, une 3ans inédite fille de Dubawi et de Dabyah (Sepoy), lauréate des Fred Darling Stakes (Gr3) et troisième du Marcel Boussac (Gr1), ainsi que Hardpia (Cityscape), deux fois troisième du Prix Fille de l’Air (Gr3), issue de la grande souche des L de l’élevage Wildenstein, celle de Louve.