Jour de Galop. – Pourquoi faut-il venir au Morocco International Meeting cette année ?
Hicham Debbagh. – Lors du prestigieux Morocco International Meeting, chaque participant, qu’il soit propriétaire, entraîneur, président de société de courses ou jockey, emporte avec lui d’excellents souvenirs. Ce n’est pas seulement le spectacle des courses qui les marque, mais également l’accueil chaleureux qui leur est réservé. Cette année, l’événement, placé sous le haut patronage de Sa Majesté le roi Mohammed VI, va être encore plus marquant, avec des allocations considérablement rehaussées et des mesures facilitant grandement les déplacements des acteurs de ce monde équestre de renom.
C’est-à -dire ?
Un avion spécialement dédié au transport de chevaux sera affrété pour accueillir les compétiteurs venant de différentes destinations, dans le but d’assurer la participation de concurrents internationaux de premier plan. Le meeting, qui s’étale sur deux journées, se distingue par des allocations substantielles, atteignant un total de 1 million d’euros, ce qui constitue une somme significative. Il faut savoir que plusieurs courses ont vu leurs prix considérablement augmenter. Par exemple, The President of the UAE Cup, une épreuve classée Listed, a doublé son allocation, qui est passée de 53.000 € à 123.000 €. Quant au Grand Prix de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la course majeure du dimanche réservée aux pur-sang arabes, elle offre désormais une allocation de 163.400 €. Dans le cas des pur-sang anglais, le Grand Prix de la Sorec – Défi du Galop est doté de 123.000 € et devient ainsi la course la plus richement dotée de ce défi. Les organisateurs espèrent attirer davantage de chevaux de qualité dans le but d’obtenir une labellisation Listed pour cette épreuve à l’avenir.
Que diriez-vous à un entraîneur qui hésite à engager un cheval ?
Nous avons tout mis en place pour assurer un séjour exceptionnel et des performances de haut niveau pour les chevaux sous notre responsabilité. Les succès antérieurs des participants français témoignent de la qualité de notre événement, comme le prouvent les résultats de l’édition précédente. La Sorec prend en charge les transports et l’hébergement, ce qui crée ainsi un environnement favorable pour les participants. Ces derniers auront l’occasion de se retrouver et d’avoir un vrai moment d’échange lors du dîner organisé samedi soir.Â
De plus nous avons ouvert huit courses aux chevaux étrangers, qu’ils soient pur-sang anglais ou pur-sang arabes. Les chevaux seront logés dans un centre d’entraînement à côté de Casablanca, qui offre des installations de qualité aux normes européennes les plus strictes.
Quel bilan faites-vous du Morocco International Meeting 2022 ?
Le nombre de partants par course était vraiment très intéressant l’année dernière : 190 chevaux étaient présents et 16 pays étaient représentés. Notre meeting est désormais bien ancré dans le calendrier international et cela se ressent. Ce qui nous intéresse par-dessus tout, c’est de voir des courses de meilleur niveau, année après année. C’est notamment pour cela que nous avons rehaussé les allocations et organisé le transport des chevaux en avion pour ceux qui viennent de loin.
Qu’attendez-vous de l’édition 2023 ?
Nous avons la chance d’organiser un événement international qui attire un large public, ce qui est précieux pour notre marque et la filière en général. Accueillir des professionnels, des présidents de société de courses et d’autres partenaires est essentiel. Cela nous permet d’échanger, de renforcer nos collaborations, de développer des opportunités commerciales et de faire progresser nos projets et nos ambitions.
Le Maroc a vécu un grand traumatisme dernièrement… Cela a-t-il entraîné des répercussions sur les courses ?
Heureusement, l’épicentre du séisme était dans la région de l’Atlas. Après trois jours de deuil national, au cours desquels toutes les activités sportives, y compris les courses, ont été suspendues, nous avons pu reprendre rapidement. La générosité et la solidarité du peuple marocain ont joué un rôle essentiel dans notre rapide redressement, les courses marocaines n’ont pas subi d’impact important à la suite de cet événement.