Le mot de la fin
Grand National
Jeudi, le Jockey Club britannique a annoncé les toutes dernières évolutions autour du Grand National de Liverpool. Des changements bien accueillis par certains des professionnels anglo-irlandais et beaucoup moins bien par d’autres. La mission est délicate… Comment rendre le Grand National plus sûr, lui qui est dans le viseur chaque année des associations animalistes, tout en ne le dénaturant pas ?
Le Jockey Club a choisi, tout d’abord, de réduire le nombre de partants maximum : de quarante, on passe à trente-quatre. Les études menées indiquent que, par rapport au passé, le peloton se rassemble davantage côté corde – grâce aux efforts faits pour uniformiser les réceptions des obstacles notamment. La réduction du nombre de partants permettrait donc de donner plus d’espace à chacun, mais il n’est pas question de trop réduire. Moins de partants entraînerait une course plus rythmée et, en obstacle, la vitesse ne pardonne pas. Parmi les autres changements : le départ du Grand National ne sera désormais plus un départ lancé mais un départ arrêté – bon courage au starter ! – dans le but d’avoir les chevaux étalés sur toute la longueur de la piste, et le premier fence est rapproché de 60 yards du départ pour limiter la vitesse. Par ailleurs, le départ de la course est avancé dans la journée, pour bénéficier d’une piste la plus neuve possible.