Compromis
La Conférence internationale des autorités hippiques a eu lieu lundi, sur l’hippodrome de Saint-Cloud. Nous vous relatons les principaux points abordés en plusieurs épisodes.
Du côté des sports équestres, les éléments revenant le plus souvent sur les inquiétudes autour du bien-être touchent principalement les harnachements et autres mors, ou encore les éperons. Du côté des courses, les études menées par Natalie Waran et la commission indépendante pour l’éthique et le bien-être équin pour la Fédération équestre internationale (F.E.I.) ont mis en avant : « La cravache, les blessures, l’après-course. Sur la cravache, par exemple, on ne peut que noter que le sport hippique a beaucoup fait durant les trente dernières années. Le défi est aussi bien extérieur qu’intérieur. Changer les attitudes à l’intérieur du sport, par rapport à ce que dit l’extérieur, est toujours très difficile. Cela revient à essayer de faire bouillir un océan. Il est toujours difficile de faire évoluer ceux qui sont satisfaits et, forcément, on va trouver de la résistance. […] Il va être intéressant de voir comment les jockeys seront entraînés dans le futur sur ces sujets. Il est très difficile de mettre en place des changements quand tout le monde a été entraîné d’une certaine manière, qu’il s’agisse des hommes comme des chevaux. »
Et, côté “résistance interne”, la British Horseracing Authority (B.H.A.) sait de quoi Natalie Waran parle. Les nouvelles règles autour de la cravache en course et des pénalisations mises en place ont créé un tollé chez nombre de professionnels britanniques. Julie Harrington, directrice générale de la B.H.A., a commenté : « L’utilisation des équipements est essentielle pour le grand public. Nous avons lancé la plus grande consultation jamais réalisée sur les courses et pris des mesures. Je crois que nous avons trouvé un bon compromis et un bon équilibre entre les spécialistes et le grand public. Notre dialogue avec les jockeys est constant sur l’utilisation des équipements. » Pas certain que tout le monde soit d’accord sur le côté “bon” du compromis en question.