Un nouveau Quinté pour plaire aux turfistes et en recruter d’autres
Dès le 4 novembre prochain, et comme prévu depuis plusieurs mois, le Quinté + va évoluer pour devenir le Quinté + Max. Lors de la présentation de la nouvelle formule de ce jeu historique mais en perte de vitesse (entre 4 % et 5 % de décroissance par an), Olivier Pribile, le directeur marketing et produit du PMU, passé précédemment par la FDJ, a expliqué les raisons de cette évolution : « Le Quinté + va essayer de se renouveler, de se refaire une petite santé et de devenir plus séduisant. Dans un jeu d’argent, vous avez souvent des difficultés à faire gagner les gens souvent et beaucoup. Là , nous avons essayé de concilier ces deux éléments-là , ce que nous n’avions pas réussi jusque-là . Il fallait établir un mécanisme d’option. C’est le seul moyen aujourd’hui de collecter une masse suffisante pour redistribuer quelque chose qui fait bouger de manière significative la promesse de gains maximale. Nous avons testé cette nouvelle formule et dans les études préalables menées auprès de clients joueurs de Quinté + occasionnels et réguliers, plus de 80 % d’entre eux se sont montrés convaincus. Au final, ce sont les parieurs qui ont choisi. »
L’option Max pour multiplier ses gains jusqu’à 10 fois
Olivier Pribile a poursuivi : « Le Quinté est un jeu de recrutement, qui permet de faire entrer des gens dans la filière et dans notre univers. Il faut que, pour ces gens-là , la promesse de gains soit suffisamment intéressante pour tenter leur chance. Pour nos parieurs réguliers, il fallait également mieux les récompenser. » À partir du 4 novembre, le parieur pourra donc choisir l’option Max, pour 1 € supplémentaire sur une combinaison de cinq chevaux [soit 50 % du prix du ticket unitaire. Pour une combinaison de 6 chevaux à taux plein (12 €), il vous en coûtera donc 18 € et ainsi de suite, ndlr] et tenter ainsi de multiplier ses gains par deux ou par dix. Le parieur choisira un numéro entre 1 et 30 (ou laissera la machine choisir via le spot). Pendant la course, il verra s’afficher en haut de l’écran six numéros différents synonymes de gains multipliés par deux et un numéro qui permet de multiplier ses gains par 10. Le parieur qui choisit l’option Max a ainsi une chance sur 30 de multiplier ses gains par dixet une chance sur cinq de les multiplier par deux, soit au global une chance sur 4,3 d’avoir un multiplicateur qui pourra augmenter ses gains.
Retour du bonus 4sur5 et des grosses tirelires
Le Quinté + Max proposera quatre rangs de gains avec les rapports Ordre, Désordre, le Bonus 4sur5 et le Bonus 3. Il marque en effet le grand retour du Bonus 4sur5 à la demande des turfistes et donc la disparition du Bonus 4. Olivier Pribile a expliqué : « Tous les jours, des parieurs nous réclament le retour de ce bonus. Lorsque nous l’avons retiré, c’est également de la fréquence de gains que nous avons retirée au profit d’un gain plus gros, le Bonus 4. Il fallait revenir à cet équilibre et c’est pourquoi nous avons décidé de supprimer ce dernier. » Dans ce cadre, la mise de base du Quinté + reste inchangée à 2 € (hors option Max à 1€) et 28 % de la masse à partager sera affectée au Bonus4sur5. Cette évolution va permettre d’augmenter sensiblement le nombre de mises gagnantes. Le rapport moyen au Bonus 4sur5 est estimé à 10,40 €. La PMU va également répondre aux attentes exprimées par ses clients en proposant deux tirelires mensuelles, au lieu de quatre précédemment, mais en augmentant leur montant à 1 million d’euros chacune. Les jours de Grand Prix, ce sont des tirelires de 3 millions d’euros qui seront proposées.
Grosse campagne promotionnelle
« Sur ce Quinté +, on ne se cache pas. Il coche toutes les cases que les clients attendaient en matière de fréquence de gains, de montants des gains, d’innovation et de posture de marque. », a expliqué Olivier Pribile. Les équipes commerciales seront mobilisées via une forte présence auprès de chaque commerçant pour leur apporter leur soutien, à travers la mise en place d’un plan d’action personnalisé et spécifique pour cette offre. Afin d’événementialiser l’offre, l’ensemble du réseau de points de vente va être habillé aux couleurs du Quinté+ Max avec une PLV événementielle. Le PMU mettra en place une commission temporaire exceptionnelle sur les Quinté+ joués avec l’option Max durant la phase de lancement et mettra à disposition des outils de visibilité spécifique pour les partenaires pour animer et habiller leurs points de vente. Des outils d’animation parieurs et goodies seront par ailleurs fournis aux commerçants pour créer des animations en novembre et en décembre. En amont du grand jour, le lancement du Quinté + Max sera soutenu par une grande opération promotionnelle partout en France samedi 28 et dimanche 29 octobre ainsi que vendredi 3 novembre : pour un Quinté + joué, les parieurs auront une chance de remporter un bon de 1 € à valoir sur un Quinté+ option Max de 3 €.
D’autres opérations promotionnelles seront mises en place durant la première quinzaine de novembre et la première quinzaine de décembre.
« Plus on fera de réformes, plus ça marchera »
Au cours de cette conférence de presse, Olivier Pribile a fait un point sur la situation actuelle de l’opérateur historique. La phase de recentrage sur l’activité menée à l’époque par Cyril Linette est bel et bien révolue. Place à la conquête. « Aujourd’hui le dynamisme est différent et le PMU cherche la croissance, a expliqué Olivier Pribile, arrivé début janvier au PMU. Cela passera par un marketing de l’offre. Si on est un acteur du jeu et qu’on ne lance aucune nouveauté, comme des formes de paris différents, il n’y aura pas de croissance. Nous sommes dans un secteur d’offres. Plus vous travaillez vos offres, plus vous créez de la nouveauté, plus vous créez de l’appétence. Donc plus on fera de réformes, plus cela marchera.  Nous sommes en belle forme cette année et les résultats ont été bons l’année dernière. Cela veut dire qu’il y a quand même quelque chose qui se passe. Nous avons une activité qui est solide, qui revient en croissance. Cela est intéressant pour aller chercher des ponts supplémentaires. Les piliers sont solides. D’autres innovations sont en train d’arriver. Il y a un développement comme jamais. Notre activité compte 1.000 points de ventes de plus. Ce qui n’est pas le cas de nos concurrents qui perdent des points de vente. Le socle est costaud et c’est très bien pour envisager l’avenir. »