Un congrès positif pour la fédération

Lundi et mardi s’est déroulé à Angers le congrès de la Fédération nationale des courses hippiques, désormais organisé tous les deux ans. Pierre Préaud, le secrétaire général de la FNCH, est revenu sur cet événement qui a réuni plus de 150 sociétés de courses.

Jour de Galop. – Avec désormais quelques jours de recul, quel est votre ressenti après le grand congrès organisé cette semaine par la Fédération nationale ?

Pierre Préaud. – Le principe du congrès était de donner la parole aux acteurs du terrain, à des intervenants extérieurs, à des élus locaux et, bien entendu, à des présidents ou à des bénévoles de sociétés de courses. Il fallait créer une émulation à partir de ces témoignages, et je pense que cela a bien fonctionné. L’idée était vraiment de se poser la question de la façon dont notre modèle à la fois fédéral et au niveau de chaque société est adapté pour faire face aux nouveaux enjeux. Tous les présidents ou ceux qui les représentaient sont repartis motivés en se disant qu’eux aussi étaient capables de mettre en action ces bonnes pratiques.

La nouvelle formule du congrès s’articule autour de plusieurs ateliers. Parmi les huit au programme, lesquels ont suscité le plus de débats ?

D’abord celui sur la bientraitance animale. L’intervention de Vanina Deneux, sociologue à l’IFCE (Institut français du cheval et de l’équitation), a beaucoup marqué les esprits. C’est l’atelier qui a suscité le plus de débats et d’interventions ensuite. Celui sur les problématiques environnementales (gestion de l’eau, énergie, label EquuRES, etc.) a également beaucoup retenu l’attention. Les sociétés de la Ferté-Vidame et de Pompadour, notamment, sont intervenues. Ces deux sociétés ont apporté des réponses très concrètes, très factuelles à ces problématiques.

Pourquoi le congrès disposait-il de partenaires cette année ?

La participation de partenaires constituait une première pour nous. Il s’agissait d’entreprises prestataires de sociétés de courses. Elles étaient donc partenaires du congrès, avec un soutien financier important pour nous. J’ai eu le retour de quasiment tous ces partenaires et ils sont positifs. Ils jugent intéressants les échanges qu’ils ont eus avec les participants et se disent prêts à revenir pour la prochaine édition.