EN RÉGIONS
Hugues Crosnier : « Le plus important pour Craon, c’est la pérennité »
Craon organise dimanche l’une de ses dernières “grosses” réunions de l’année avec 13 courses à l’affiche ! Hugues Crosnier, réélu pour quatre ans à la tête de la Société des courses, dresse un premier bilan de la saison et revient sur l’important chantier de la nouvelle piste plate qui sera lancé dans les semaines à venir.
Jour de Galop. – Au printemps dernier, vous avez été réélu à la tête de la Société des courses de Craon pour un quatrième mandat. Quel cap vous êtes-vous fixé ?
Hugues Crosnier. – Le plus important sera d’assurer la pérennité de l’activité pour les années à venir. Et cela passe par différentes choses. Il était important par exemple de rajeunir un peu l’équipe et c’est pourquoi nous avons fait entrer de nouveaux visages, avec notamment notre trésorier qui est âgé d’une trentaine d’années. Nous avons de nombreuses et belles échéances dans les années à venir avec, entre autres notre grand projet, dont le lancement des travaux est imminent, et qui, je le rappelle, vise à doter l’hippodrome d’un tracé de plat digne des grands champs de courses.
Quand ce chantier se terminera-t-il et cela va-t-il vous impacter la saison prochaine ?
Les travaux que nous allons démarrer n’impacteront en aucun cas notre saison 2024. Tous les feux sont au vert pour que ce chantier à plus d’un million d’euros démarre. La maîtrise d’ouvrage dépend de la communauté de communes et non pas de la Société des courses. Et je rappelle que ce projet a pu voir le jour parce qu’il s’accompagne d’un projet économique plus large et du contournement d’une route. Nous attendons juste de la part de la Communauté de communes qu’elle démarre les travaux de contournement pour ensuite lancer notre chantier. À l’heure actuelle, la piste de plat fait 1.850m. La modernisation va nous permettre d’atteindre les 2.300m. Nous allons passer à une ligne droite de 550m contre environ 350m aujourd’hui. Cela nous permettra d’avoir un parcours de 1.600m avec un seul tournant. Au printemps 2025, Craon sera donc en mesure d’offrir aux professionnels des compétitions de bonne facture avant d’aller en région parisienne.
Il ne reste plus que trois réunions cette saison, quel premier bilan tirez-vous de 2023 ?
Le mois de septembre est primordial pour nous puisque nous organisons cinq réunions dont les Trois Glorieuses. Environ 30.000 personnes sont venues aux Trois glorieuses et les enjeux sont plus que satisfaisants avec plus de 331.000 € joués en P.M.H. Les réunions à venir de dimanche, où deux Listeds (une de plat, une de steeple) sont au programme, et de lundi sont très importantes. Surtout celle de dimanche où 13 courses sont au menu puisqu’en plus des huit épreuves officielles, nous organisons les finales du championnat de France de poneys, mais aussi une course pour les anciens gentlemen et une autre réservée aux anciens jockeys d’obstacle. Le public devrait venir nombreux. La veille, sur notre hippodrome, et pour la première fois en France, une vente dédiée aux poneys de course sera organisée par Osarus.
Le programme était différent cette saison pour les Trois glorieuses, puisque les deux Listeds de plat, le Critérium de l’Ouest et le Grand Prix de la Ville de Craon, ont été déplacées au premier jour du mini-meeting. Avec le recul, êtes-vous satisfait de ce changement ?
Tout le monde est ravi de cette modification, je pense. Avancer ces deux Listeds au samedi nous a permis d’offrir une piste parfaite aux professionnels et d’être à la hauteur de l’événement. Nous avions mis un bonus pour rendre les courses encore plus attractives et les entraîneurs ont répondu présent. Cela nous a permis de sauver le rating du Grand Prix de Craon (L), une étape du Défi du Galop. Quand toutes les conditions sont réunies, les professionnels sont présents !