Jean-Pierre Barjon (LeTrot) se représenteÂ
De notre envoyé spécial
Guillaume Boutillon
Tous les médias étaient convoqués, lundi à 15 h, au siège que LeTrot partage avec le galop et le PMU, à proximité immédiate du périphérique parisien, pour une conférence de presse dont l’objet n’avait pas été précisé dans l’invitation… Mais les suiveurs de l’Institution se doutaient que la question du jour serait : Jean-Pierre Barjon va-t-il se représenter ? Réponse 1 : non. Réponse 2 : oui. La bonne réponse est la 2 : « Oui, je me représente. Avec l’équipe actuelle, nous souhaitons continuer avec la même méthode et en récolter les fruits. Une nouvelle ère est possible. » Accompagné de Patrick David, membre du Conseil d’administration du trot, l’actuel président du trot a poursuivi : « On se devait de faire un bilan des actions entreprises et des prochains enjeux, afin que tous les candidats sachent à quoi s’attendre. De mon côté, je suis ravi. Nous avons développé une super base, un super outil par rapport à ce que nous avions avant, et ce malgré une conjoncture défavorable marquée par la pandémie, la guerre en Ukraine ou encore le réchauffement climatique. Les enjeux sont passés de 249 M€ en 2019 à 291 M€ en 2023. Avec une prévision à 314 M€ pour 2025. Le fonds associatif est passé de 71 M€ à notre arrivée à 103 M€ en 2022. »
Quel avenir pour Vincennes ?
Un large bilan des actions entreprises durant son premier mandat a été dressé. Mais il a aussi été question des défis qui attendent la prochaine mandature (écologie, emploi, etc.), parmi lesquels celui de l’hippodrome de Vincennes. Le bail qui lie LeTrot à la Mairie de Paris devra en effet être renouvelé : « Le sujet de Vincennes est un énorme sujet. Aucune décision ne sera prise d’ici la fin de l’année, mais c’est un dossier sur lequel des décisions devront être prises rapidement par la prochaine équipe. Dépenser 41 M€ pour moderniser un hippodrome qui ne nous appartient pas et qui présente beaucoup de contraintes est une question qui se pose. D’autant plus qu’il deviendra au fil des années, avec les travaux sur le périphérique, beaucoup moins accessible tant pour les professionnels régionaux et pour les spectateurs. Organiser une réunion à Vincennes coûtera plus de 200.000 €…. »