NOUVELLE DÉMONSTRATION DE TILAL AL KHALEDIAH
On ne peut pas écrire que (Laith Al Khalediah) est imbattable. Il a été devancé sur ses terres lors de sa dernière sortie avant cet Obaiyah Arabian Classic (Gr1 PA), et il l’avait aussi été dans l’édition 2022 de cette course par le français (Nieshan). Mais le cheval d’Al Khalediah Stables était très nettement au-dessus du lot cette année.
Barakka (Af Al Buraq), qui l’a accompagné en tête pendant une grande partie de la course, a dû se résoudre à le laisser partir sitôt le dernier tournant négocié. Et il a payé cet effort, terminant péniblement. Tilal Al Khalediah s’est envolé vers un nouveau succès, le quinzième de sa carrière, en 17 sorties… Il a laissé à trois longueurs et demie Eifrit (Jenjal), né et élevé au Haras de Thouars et Nirehazz (Al Mamun Monlau), élevé en France par Marie-Claude Biaudis. Nasser Mutlaq, l’entraîneur de Tilal Al Khalediah, a déclaré : « Ce cheval, je l’aime tellement. Gr1 après Gr1… il le fait à chaque fois ! Il peut maintenant aller à Dubaï pour la Kahayla et tenter de conserver son titre. Tilal Al Khalediah me rend heureux. Je le connais depuis cinq ans et c’est un champion. » Adel Alfouraidi, son jockey, a ajouté : « C’est un honneur de gagner cette course à nouveau. Je connais ce cheval, il adore cette piste, et je n’avais peur d’aucun des autres chevaux. » Marco Casamento, jockey d’Eifrit qui termine deuxième, a dit : « Il a bien couru. C’est sa première course à Riyad, et j’attends avec impatience sa prochaine sortie. »
Le français Vica Grine (Af Albahar), qui a galopé côté corde, a eu un passage à vide à la sortie du tournant, mais il s’est bien ressaisi dans la ligne droite pour prendre une bonne quatrième place. Élisabeth Bernard a commenté : « Le cheval a progressé. Il est désormais plus vite sur jambe. L’an dernier, il avait eu du mal à suivre. Il a demandé à souffler probablement au mauvais moment mais il a vraiment bien fini, avec son courage et son cÅ“ur. Je suis très contente. Cette quatrième place va lui permettre d’être invité à Dubaï, ce qui était l’objectif. Nous avons battu des chevaux qui ont montré un bon niveau à Dubaï, donc je croise les doigts. »
La souche qui a donné Gazwan
Comme son nom l’indique, Tilal Al Khalediah a été élevé par Al Khalediah Stables. C’est un fils de Laith Al Khalediah (Tiwaiq) et il est inbred (en 2 × 3) sur Tiwaiq (Hamdani), ce qui reste relativement rare dans le stud-book. La deuxième mère, Édèle de Carrère (Djourman) a produit Jalab Al Khalidiah (Amer), lauréat du Prix Manganate et troisième de la Qatar Arabian World Cup (Grs1 PA). Édèle de Carrère a aussi donné Newmoon (Newday), troisième de l’Abu Dhabi International Championship (Gr1 PA) à ̀ Newmarket. La troisième mère a produit l’étalon Royal de Carrère (Mad Oua). C’est la proche famille d’Arc de Ciel (Djendel), cheval de l’année au Qatar lors de la saison 2000-2001, puis mère du champion Gazwan (Amer). C’est aussi la proche parenté d’Asraa Min Albarq (Amer), lauréat des Dubai International Stakes (Gr1 PA), d’Areej (Amer), une jument qui a remporté la Qatar Arabian World Cup (Gr1 PA) en 2011… Liste non exhaustive. Il s’agit d’une branche de la descendance de Nevada II (Djanor).