SYLVAIN RUIS DE RETOUR LUNDI APRÈS HUIT MOIS D’ABSENCE
Éloigné des pistes depuis le 2 juillet dernier, Sylvain Ruis retrouvera la compétition ce lundi à Toulouse. Victime d’une chute en course le 1 mai à Saint-Cloud, le jockey avait pourtant poursuivi son activité durant deux mois avant d’être contraint de s’arrêter en raison de douleurs persistantes.
Des examens approfondis ont finalement révélé un bilan médical sévère au niveau d’une main : entorse de deux phalanges, atteinte de ligaments et de tendons, lésion d’un nerf, fissure d’une capsule articulaire et scaphoïde abîmé. À cela s’ajoutait une luxation de l’épaule !
Sylvain Ruis ajoute : « Je n’ai pas immédiatement effectué tous les examens suite à ma chute. Non seulement parce que j’étais persuadé que cela n’était pas si grave mais aussi parce que je devais monter le Jockey Club quelques semaines plus tard. Reste que la douleur est progressivement devenue insupportable, ce qui m’a décidé à aller consulter. J’ai été arrêté huit mois et ma descente aux enfers a commencé. Jusqu’au mois d’octobre, les médecins n’arrêtaient pas de me trouver de nouvelles complications. Personne ne voulait m’opérer par crainte d’aggraver la situation. Je me suis même posé la question de savoir si j’allais pouvoir reprendre un jour. J’ai eu cette discussion à plusieurs reprises avec Jules Susini, mon agent. Au final, je ne me suis pas fait opérer et j’ai dû garder ma main immobilisée le plus longtemps possible. C’était vraiment long. Pendant mon arrêt, j’ai eu énormément de rééducation, trois ou quatre fois par semaine. Mais je n’ai pas arrêté une seule fois mon activité physique : salle de sport, course à pied, natation… Cela m’a permis de conserver une condition et de stabiliser mon poids à 54,5 kg ! »
Sylvain Ruis retrouvera la compétition lundi à Toulouse, associé à l’inédit Haricot (New Bay), entraîné par Nicolas Perret et qui défend les couleurs de Jean-Claude Seroul. « Je remonte à cheval depuis un mois, chez Nicolas Perret. J’ai déjà réalisé une superbe saison 2023 à ses côtés. L’année dernière avant mon accident j’étais free-lance mais, désormais, j’ai vraiment envie de me consacrer à une seule écurie se trouvant dans ma région. Nicolas Perret a quand même 100 pensionnaires et un très bon personnel. Il y a très peu de jockeys à Marseille et c’est important pour les entraîneurs d’avoir un pilote à l’écurie. Je commence la saison 2025 avec un bon état d’esprit et au sein d’une écurie en forme ! »