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vendredi 7 février 2025
AccueilA la unePATRICK KLEIN : « UNE RUPTURE DU 50/50 SERAIT NÉFASTE POUR TOUTE LA FILIÈRE »

PATRICK KLEIN : « UNE RUPTURE DU 50/50 SERAIT NÉFASTE POUR TOUTE LA FILIÈRE »

PATRICK KLEIN : « UNE RUPTURE DU 50/50 SERAIT NÉFASTE POUR TOUTE LA FILIÈRE »

Pour la première fois, un élu révèle au grand jour les tensions qui existent entre trot et galop.

Guillaume Boutillon

gb@jourdegalop.com

Jour de Galop. – Les enjeux PMU ont baissé en janvier et France Galop a voté un budget 2025 en fort déficit. Sommes-nous en crise ?

Patrick Klein. – En chinois, le mot « crise » est composé des signes « danger » et « opportunité ». Aujourd’hui, dans toute la filière, le danger est là : dans la contraction des jeux hippiques, dans notre difficulté à faire venir ou revenir les parieurs, et bien entendu dans la remise en cause du 50/50 à l’initiative du Trot et dans la dégradation des relations entre les deux sociétés-mères, qui atteint aujourd’hui des niveaux jamais connus en deux siècles de courses en France. Mais il y a aussi de formidables opportunités…

Avant de nous parler des opportunités, pouvez-vous développer ce que vous venez d’évoquer sur les relations entre les deux sociétés-mères ?

En 2018, France Galop et LeTrot ont signé une convention qui prévoit en particulier deux choses : choisir ensemble les bonnes dates pour que les réunions des différentes disciplines produisent le maximum d’enjeux PMU ; et répartir la contribution du PMU aux sociétés-mères à 50/50. Cinquante pour-cent vont à France Galop, cinquante pour-cent au Trot. Cette convention est très positive. Pas de jaloux : tous les arbitrages de programme se font en bonne intelligence pour gagner le plus possible, et sans arrière-pensées, puisqu’à la fin, on partage équitablement. Si c’est mieux que le galop lâche un dimanche qui peut faire plus avec la réunion au trot, il le fait et vice versa.

Pourquoi le Trot a-t-il dénoncé cette convention ?

L’activité réelle a montré un écart : 49,5 % pour le galop contre 50,5 % pour le trot. LeTrot a donc voulu être payé en fonction de ce qu’il rapportait.

Y a-t-il eu des négociations pour préserver cet accord ?

Oui, France Galop a proposé plusieurs solutions, notamment une nouvelle méthode de calcul et un plafonnement des montants. Elles sont encore en discussion.

Que fera France Galop si la dénonciation est confirmée ?

France Galop deviendrait un compétiteur du Trot. Et c’est là que les dirigeants du trot font un mauvais calcul. D’où vient le différentiel d’enjeux ? Très largement du fait que LeTrot a beaucoup plus de dates pendant l’hiver, qui est la meilleure période pour le jeu car la concurrence de loisirs – en particulier d’extérieur – et des vacances, week-ends etc. est la moins forte. »

« Traditionnellement, il y a plus

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