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mercredi 15 janvier 2025

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PIROPLASMOSE : UN VRAI ENJEU ÉCONOMIQUE

PIROPLASMOSE : UN VRAI ENJEU ÉCONOMIQUE

Maladie endémique en France bien qu’hétérogène dans sa répartition, la piroplasmose, outre son aspect purement pathologique, peut avoir des répercussions importantes sur le plan économique. En effet, nombreux sont encore les pays qui refusent de faire entrer sur leur territoire des chevaux dits positifs à la piroplasmose. C’est le cas des États-Unis, du Japon, ou encore de l’Australie, pour ne citer que ces grandes destinations de nos pur-sang… Le docteur Pierre-Hugues Pitel (Directeur Pôle Santé, LABEO) fait le point sur cette maladie parasitaire.

Une appellation, deux parasites

« On parle de piroplasmose au singulier mais on devrait parler de piroplasmoses équines au pluriel. En effet, deux parasites distincts, Babesia caballi et Theileria equi, sont responsables des piroplasmoses.

Babesia donne un tableau clinique très caractéristique, avec de fortes fièvres, des œdèmes des membres, un ictère, des urines marron… En revanche, un traitement par simple dose de Carbesia©, à une ou deux reprises, permet généralement d’éliminer entièrement le parasite.

Theileria donne des symptômes plus discrets, comme un petit épisode de fièvre, une légère anémie, un poil moins beau… Il nécessite un traitement plus fort de Carbesia©, à double dose et à plusieurs reprises, et peut rester dans l’organisme probablement la vie durant, au niveau de la rate ou de la moelle osseuse. À la faveur d’un stress, d’un gros effort, quand le cheval contracte sa rate, il peut remettre en circulation dans son organisme des hématies contaminées. Des deux, Theileria equi est le plus fréquent. »

MÉTHODES ET PRATIQUES VÉTÉRINAIRES

Une maladie qui nécessite un vecteur

« La piroplasmose est transmise p

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