CHANTILLY, VENDREDI
PRIX DU JARDIN DES CASCADES (MAIDEN)
L’EXPÉRIENCE DE SEND WOOD
Jusqu’à ce jour, en cinq sorties, Send Wood (Al Wukair) n’était jamais sortie des cinq premiers mais n’arrivait pas à décrocher son maiden. Vendredi, pour sa troisième apparition sur la P.S.F. de Chantilly, la représentante de Richard Evain a fait parler son expérience pour s’offrir un premier succès. Elle devrait être revue durant l’hiver.
Héritant du 13 dans les stalles, Send Wood a dans un premier temps voyagé à l’extérieur du peloton avant d’être placée à la hanche de la pouliche de tête, Orangerie (Expert Eye). L’effort réalisé en partant aurait pu lui coûter mais dans la ligne droite, elle a su venir lutter avec Orangerie puis la dépasser. Une fois en tête, elle a été attaquée à la corde par Alsaba (Pinatubo) puis à l’extérieur par Miss Chastain (Wootton Bassett). Au courage, elle s’impose d’une encolure devant la première citée. À la même distance, Miss Chastain termine troisième.
Profiter de sa forme
À la tête de sa pensionnaire, Guillaume Fourrier, qui a signé son premier maiden parisien, nous a dit : « Je ne suis pas surpris. C’est une pouliche que nous avons toujours bien aimée. Nous avons pris notre temps avec elle et elle nous le rend en étant régulière. Elle est très généreuse. Elle portait pour la deuxième fois le bonnet car je trouvais qu’elle faisait toujours des efforts inutiles en début de course. Pour préserver au maximum sa pointe de vitesse, j’ai décidé de le lui mettre. Nous avions un mauvais numéro mais j’ai demandé à Maryline de bien partir. Je pense qu’elle peut passer un palier à 3ans mais nous allons réfléchir à la suite de son programme. Il est probable qu’elle recourra cet hiver puisqu’elle est en forme et apprécie la P.S.F. Ensuite, elle devrait partir au repos. Je pense que le mile est sa bonne distance. Je souhaite remercier Richard Evain, son propriétaire, Maryline Eon pour son professionnalisme et ses belles montes, ainsi que toute mon équipe qui permet à l’écurie d’avoir des résultats constants. Actuellement, j’ai une quinzaine de chevaux à l’écurie ainsi que trois salariés. » Guillaume Fourrier entraîne à Senonnes et grâce à Send Wood, il décroche
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