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dimanche 22 décembre 2024

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ALAIN BENAÏM : ACHETER, VALORISER, VENDRE

ALAIN BENAÏM : ACHETER, VALORISER, VENDRE

C’est l’histoire d’un Marocain dont le grand-père élevait des chevaux pour la boucherie. Âgé de 70 ans (oui, il ne les fait pas), Alain Benaïm raconte son histoire, son amitié avec Gérald Mossé, sa politique d’achat, de vente et sa passion pour l’entraînement et les engagements. Vous connaissez forcément son visage (il est tous les jours aux courses) ; découvrez l’homme et sa méthode.

Par Rose Valais

rv@jourdegalop.com

Un Marocain à Paris…

« Les courses n’étaient pas dans la culture familiale », explique Alain Benaïm. Né au Maroc, il arrive en France en 1962 après un passage en Algérie. « L’amour des chevaux, la compétition et le plaisir des courses m’ont donné l’envie de devenir propriétaire. J’ai commencé à avoir des petits bouts de chevaux chez Patrick Biancone. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré Gérald Mossé, jeune jockey venu de Marseille. » Parallèlement, Alain Benaïm travaille dans la mode, dessinant des collections pour des créateurs et de grands magasins européens. Lors de ses fréquents voyages professionnels en Chine, il se rend régulièrement à Hongkong pour retrouver Gérald. Là-bas, il fait la connaissance d’Andreas Schutz, un autre acteur important de sa carrière de propriétaire. « Lorsque j’ai recommencé à avoir des chevaux en France, j’ai acheté Monty et je l’ai confié à Andreas en étant associé à Dominique Adès-Hazan. Je suis propriétaire depuis longtemps mais tout s’est accéléré il y a une dizaine d’années. »

… qui achète avec stratégie

Alain Benaïm ne laisse rien au hasard. Il analyse méticuleusement les courses, cherchant des chevaux prometteurs dont les performances ne reflètent pas encore leur véritable potentiel. « J’adore revisionner les courses, étudier les comptes-rendus et analyser aussi les tactiques des jockeys. » Une fois son choix arrêté, il négocie avec les propriétaires. « Il n’est pas obligatoire que j’achète la totalité du cheval, mais je veux que ce dernier coure sous mes couleurs et je veux être partie prenante dans les décisions. J’aime les beaux et bons chevaux. Je ne sais pas acheter des yearlings. Exceptionnellement, j’en ai acheté un cette année car Gérald s’installait et que je voulais lui donner le plus de supports possible avec mes moyens. J’ai acheté une yearling par Hello Youmzain que j’aimais beaucoup. Elle a été élevée par Jean-Philippe Dubois qui en a gardé un bout, et nous nous sommes associés avec Guillaume de Saint-Seine, Jean-Claude Seroul et Franck Amar. »

… et qui vend !

Valoriser un maximum ses chevaux, aussi bien les mâles que les femelles, est l’un des objectifs d’Alain Benaïm, qui pourtant n’élève pas. « L’élevage est un processus trop long pour moi. » En 2019, il cède avec son associée Dominique Adès-Hazan Dandhu à Juddmonte Farms pour 750.000 Gns, illustrant sa philosophie : acheter, valoriser, vendre. « J’ai toujours eu cette envie de vendre. Je décide de vendre lorsque j’ai l’impression d’avoir fait le maximum pour le cheval. Mes chevaux courent rarement au niveau handicap. Mon plaisir est d’acheter des chevaux en 40 de valeur et de faire les choix les plus judicieux afin que leur valeur et leur niveau augmentent. J’aime courir les bonnes courses, aller à

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