MICKAËL SEROR : « J’ESPÈRE GAGNER LE CAMBACÉRÈS AVEC DJIN’S »
Jour de Galop. – Quatre cents victoires ! Pour un entraîneur, ce n’est pas rien…
Mickaël Seror. – Le chiffre n’est pas important. Chaque jour, nous faisons tout pour arriver à faire au moins aussi bien que les années précédentes. Et finalement, nous avons fait mieux. Je pense qu’il y aura une limite au nombre de chevaux pour l’obstacle. Quatre-vingt, c’est déjà beaucoup pour faire un travail de qualité. Au-delà , cela serait compliqué. Ce qui est important pour moi, c’est que chaque cheval puisse remporter le maximum d’argent dans sa catégorie. Pour cela, il est important de pouvoir leur établir un programme adapté, à Paris ou en province. C’est par exemple pour cela que je cours beaucoup dans les handicaps : avec un bon parcours, les chevaux peuvent se placer plusieurs fois et peut-être prendre plus d’argent qu’avec une victoire. Ces chevaux sont aussi d’excellents formateurs pour les jeunes jockeys. Et c’est très important car ce sont eux qui effectuent le travail sur les bons chevaux le matin. C’est un cercle vertueux !
Djin’s fait partie des leaders de sa génération sur les haies. Pensiez-vous le voir gagner le Prix Robert Lejeune jeudi dernier ?
Je ne suis pas du tout surpris d’avoir gagné avec Djin’s (It’s Gino) car depuis le début de l’année, je sais que c’est mon meilleur 3ans pour courir à cet âge. Toutefois, je pense avoir d’autres très bons 3ans à l’écurie, mais ils seront bien meilleurs à 4 ou 5ans. Ce sont
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