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mardi 26 novembre 2024

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CE QUE VEULENT LES FANS

ASIAN RACING CONFERENCE 2024

CE QUE VEULENT LES FANS

Beaucoup d’entre nous considèrent les courses comme un sport. D’autres comme une “industrie”, même s’il ressort que le terme peut faire débat. Mais l’Asian Racing Conference a tenu à mettre en avant un autre aspect, essentiel : le divertissement. Et pour y arriver, il faut écouter son public et le comprendre. Et non l’inverse.

Anne-Louise Échevin

ale@jourdegalop.com

Du fun

S’il y a bien une chose que les États-Unis savent faire, c’est le show, pour le meilleur ou pour le pire. Et du Fun fun fun, comme le chantaient les Beach Boys. La chanson pourrait bien être une idée d’animation pour la prochaine édition de la Breeders’ Cup, à Del Mar. Drew Fleming, le patron de la Breeders’ Cup, explique : « Nous organisons des événements sportifs mais il ne faut pas oublier que nous sommes également dans le business du divertissement. Il faut célébrer le cheval, oui, mais aussi divertir. Quand le public se rend sur un hippodrome, il faut lui donner ce qu’il cherche. La nouvelle génération demande à vivre une expérience, elle veut le “wow factor”, pouvoir partager sur les réseaux sociaux, en parler à ses amis. Cette année, la Breeders’ Cup a lieu à Del Mar, bien connu à travers la chanson de Bing Crosby “Where the turf meets the surf” et nous allons jouer à fond sur le concept, en faisant venir des tonnes de sable pour recréer une plage sur l’hippodrome. Les gens pourront venir boire du champagne les pieds dans le sable. Faire venir le public comme des propriétaires, c’est bien, mais il faut ensuite leur offrir autre chose. »

L’Australie possède nombre de courses millionnaires, même non black types. L’une d’entre elles est l’Everest (20.000.000 A$), inspirée de la Pegasus World Cup : une course où les propriétaires achètent une place au départ. Peter V’Landys, président-directeur général de NSW, est revenu sur l’idée derrière ce que nous pourrions voir comme une “énième” course millionnaire : « L’idée était de trouver un moyen de revenir à la Une des journaux. Nous avons vu le concept aux États-Unis et nous nous y sommes intéressés. Nous avons ainsi créé l’Everest mais, derrière, nous avons aussi voulu créer une journée de course qui pouvait attirer une nouvelle audience. Il fallait que, plus qu’une course, ce soit un événement pour la génération Snapshat ou Tiktok. Vous avez vu les images où tout le public reprend en chÅ“ur Sweet Caroline. Mais chanter ainsi Sweet Caroline n’est pas anodin, il s’agit d’unir tout le monde pendant trois ou quatre minutes autour d’un événement sportif. […] Notre challenge est de faire en sorte que 10 % à 20 % des personnes assistant à un grand meeting deviennent des clients réguliers. »

Andrew Harding, directeur exécutif du Hong Kong Jockey Club, surenchérit : « Les passionnés sont avant tout nos clients. Ils sont bien plus que de simples spectateurs. À l’ère du digital, la compétition n’a jamais été aussi forte. Aujourd’hui, les fans existants comme futurs ont des milliers de façons de passer leur temps. Là où existent des challenges, il y a des opportunités. Il faut savoir ce que le public veut et connaître l’environnement dans lequel ils évoluent. » Sait-on vraiment ce que veulent l

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