À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FÉDÉRATION DES ÉLEVEURS
Lundi, le ring d’Arqana accueillait, comme le veut la tradition, des bipèdes entre deux passages de quadrupèdes. Plus sérieusement, la Fédération des éleveurs organisait son AG annuelle – et recevait tous les leaders de la filière : le président, le directeur général et le directeur général adjoint de France Galop, leurs homologues du PMU et le patron d’Equidia. Nous reviendrons en particulier sur les prises de parole du PMU dans notre édition de demain. Et nous concentrons aujourd’hui sur le discours de Loïc Malivet, président de la FEG.
« Le monde vit une période que certains qualifieraient de difficile, d’instable, ou encore d’inquiétante pour les moins pessimistes. Je ne vais pas énumérer ici tous les motifs de préoccupation qui occupent nos sociétés, vous ne les connaissez que trop bien.
Non. Le message que je souhaite délivrer aujourd’hui se veut ou plutôt EST résolument positif. Les raisons de nous réjouir sont largement plus nombreuses que celles de nous apitoyer. Ne croyez pas que je fasse preuve d’un optimiste débordant et irraisonné. Il suffit d’observer, d’écouter et de se projeter. Notre filière va plutôt bien aux yeux de la planète, celle des courses et de l’élevage.
Nous en avons eu une nouvelle démonstration lors de la dernière conférence ITBF, qui s’est tenue en mai au Japon. Cet événement international réunit tous les deux ans, sur un point du globe, les différentes associations d’éleveurs venant de tous les continents. Quelques-unes traitent devant ce large et très professionnel auditoire d’un sujet précis. La Fédération des éleveurs y a cette année présenté le système français, avec le PMU, les primes, le financement des allocations, le mode de gouvernance de France Galop. À la fin de la longue journée de conférences, l’intervention de la Fédération des éleveurs a été unanimement saluée. Je ne parle pas seulement de sa clarté, mais aussi et avant tout de la nature même du fonctionnement du système français, unique en son genre et manifestement envié par beaucoup. Pour les uns l’élément prépondérant sera le Pari mutuel urbain (versus les bookmakers), pour les autres la distribution de primes (éleveurs et propriétaires), pour les derniers le mode de gouvernance, dans lequel chaque groupe socioprofessionnel a sa place. Mais tous s’accordent à dire que c’est l’ensemble qui garantit notre stabilité. On peut résumer les commentaires reçus par “vous avez le meilleur système”.
La France est forte : les faits sont lÃ
Il ne s’agit pas de fanfaronner ni de pousser un cocorico strident, les faits sont là , et ont été étayés par les présentations des autres États et de l’ITBF. Quand les naissances chutent partout au cours des 20 dernières années, voire dégringolent, les variations en France sont très faibles, on constate même une très légère hausse des naissances. Quand les allocations baissent parfois de façon dramatique dan
...