Deauville, mardi
Prix de Tour-en-Bessin (Maiden)
L’EXPÉRIENCE DE LIBYAN PHAROAH A PARLÉ
Très immature lors de ses débuts, à Craon, Libyan Pharoah (American Pharoah) avait montré un tout autre visage lors de sa deuxième sortie dans un maiden, sur 1.400m, à Chantilly. Rallongé pour sa troisième apparition, le représentant de Mohamed Eldubeba échouait de peu pour son premier essai sur 1.600m, à Saint-Malo. Mais mardi à Deauville, le pensionnaire de Yann Barberot retrouvait les 1.400m, une distance qui lui permet d’ouvrir son palmarès, face à des poulains moins expérimentés.
De bout en bout
Bien sorti des stalles de départ, il a été placé en tête de l’épreuve par Christophe Soumillon. Menant à un rythme peu soutenu, il n’a fait aucun effort. Et la course s’est terminée sur un sprint, là où il a été très bon. Il gagne sa (K) JDG Rising Star (K). À l’entrée de la ligne droite, son jockey a attendu qu’il soit bien équilibré, avant de le cadencer. Une fois actionné, Libyan Pharoah s’est bien allongé, sans jamais être menacé par ses concurrents. Il s’impose d’une longueur devant Golden Brown (Persian King). Encore très immature, Cacofonix (Lope de Vega) complète le podium.
Des excuses en dernier lieu
Après l’épreuve, Yann Barberot nous a dit : « Je l’ai toujours estimé. Il avait bien débuté à Craon, puis avait bien fait ensuite à Chantilly. À Saint-Malo, il est battu non pas par le cheval mais par Alexis Pouchin, qui a monté une meilleure course que mon apprenti. Là, il montre que c’est un bon poulain. Il va rester sur 1.400m pour l’instant. »
Le premier produit de Kenlova
Élevé par le haras Saint-James, Libyan Pharoah est un fils d’American Pharoah (Pioneerof the Nile), superstar des courses US et étalon à Coolmore. Sa mère, Kenlova (Kendargent), a gagné à 3ans sur 1.000m puis a fini troisième des Prix du Bois et Six Perfections (Grs3). Présentée en décembre 2019 chez Arqana,
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