LE TROT, LE GALOP, LES RENCONTRES
Réaliser un coup de deux lors d’une journée du meeting de Deauville est toujours un grand moment. Samedi, c’est ce qu’a vécu Fabien Rycroft (écurie Elag), copropriétaire de Columbus (Oasis Dream), gagnant du Prix Michel Houyvet (L), et de Lucky Wine (Wootton Bassett), qui s’est imposé dans le Prix des Hautes Mottes (Handicap). Venu du trot, Fabien Rycroft est également devenu un passionné de galop.
Fabien Rycroft est un jeune propriétaire au galop mais, assez rapidement suite à ses débuts dans notre univers, il a vécu la joie de gagner un Gr1. Il était en effet copropriétaire d’Onesto (K) (Frankel), gagnant du Grand Prix de Paris (Gr1) et désormais étalon au haras d’Étreham. Il n’y a pas vraiment de secret… « Dans les courses, il faut être bien entouré et j’ai eu la chance de développer des amitiés dans le trot. Avec parfois des personnes possédant des accointances dans le galop. À l’image de Louis Baudron, de la famille Dubois ou d’Igor de Maack [écurie Nininoe, ndlr]. Je suis en association avec ce dernier sur Colombus et Lucky Wine. C’est lui qui a contribué à me lancer au galop. Il m’avait présenté Ghislain Bozo et, avec ce dernier, nous avons vécu quelques belles aventures : Colombus et Lucky Wine, mais aussi Lindy. Je l’en remercie ! Avec la “famille du trot”, il y a Breizh Sky et, bien entendu, il y avait Onesto qui nous a également fait vivre des émotions fortes… »
Au lendemain de la victoire d’Onesto dans le Grand Prix de Paris, Jean-Étienne Dubois nous avait confié : « Nous avons acheté Onesto totalement en “spec” [530.000 $ à la breeze up d’Ocala, ndlr] ! Nous n’avions pas d’associés à l’époque. La première personne que j’ai appelée pour prendre une part est mon père, qui a accepté. Puis j’ai contacté Matthieu [Millet, de l’écurie Hunter Valley, ndlr] et Fabien. Tous deux ont aussi donné leur accord. Je pense que c’était vraiment pour me faire plaisir ! Ils ont été très sympas de prendre une part sans avoir beaucoup d’informations… Quand je leur ai dit “Nous avons acheté un Frankel à la breeze up d’Ocala”, cela n’a pas trop dû leur parler… » Fabien Rycroft se souvient : « C’était au moment où je démarrais dans le galop. Onesto avait été choisi par Hubert Guy et acheté pour une somme assez importante. Jean-Étienne Dubois m’avait appelé. Je fonctionne toujours à la confiance et je suis assez lucide. Je sais très bien qu’avec les chevaux, cela ne fonctionne pas toujours. Les bonnes et mauvaises expériences font partie du monde hippique. Onesto avait “fait un truc” au moment de son breeze et nous avions des espoirs, mais nous ne nous attendions sûrement pas à autant de sensations ! Pour moi, sa plus belle performance a été sa troisième pl
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