Bon vent Sébastien !
Vendredi 12 juillet, sur l’hippodrome de Compiègne, Sébastien Maillot a annoncé qu’il mettait un terme à sa carrière de jockey. À 50 ans, celui qui vient de raccrocher ses bottes est revenu pour nous sur ce clap de fin, nous livrant au passage quelques anecdotes…
Originaire de Franche-Comté, Sébastien Maillot n’est pas issu du sérail. C’est chez son oncle, et à poney, qu’il a appris à monter, puis dans un centre équestre qui lui a ouvert les portes de l’Afasec de Gouvieux. « Mon ancienne monitrice connaissait le milieu des courses et elle m’a mis en contact avec une personne afin de m’inscrire à l’Afasec de Gouvieux. En 1988, et jusqu’en 1998, j’ai travaillé au côté de Robert Collet puis, durant un an et demi, chez Richard Gibson. Je suis ensuite revenu chez Robert Collet jusqu’en 2003. Nous sommes toujours restés en bons termes. Chez lui, j’ai tout appris. C’est une excellente école. Ensuite, j’ai essayé d’être jockey free-lance durant un an et demi mais cela ne me convenait pas. J’ai donc rejoint l’écurie de Valérie Boussin qui venait de s’installer, puis j’ai travaillé chez Jean-Marie Béguigné. Depuis neuf ans et demi, j’évolue au côté de Nicolas Clément. »
Le 23 mai 1994, Sébastien Maillot remportait son premier succès black type, en Suisse. Se sont ensuivis 26 autres, le dernier remontant au 15 septembre 2022, dans le Grand Prix de Craon (Gr1, AQPS), à Longchamp. Sa plus belle victoire fut le Prix Morny (Gr1), grâce à Whipper (Miesque’s Son), pour l’entraînement de Robert Collet. Une carrière qui a été marquée par près de 950 succès et dont la fin a désormais sonné. « Cette saison, j’avais beaucoup moins de montes que les années précédentes. Fin 2023, j’avais un doute quant à la suite de ma carrière. Nicolas Clément m’a motivé pour continuer, mais finalement, je me suis aperçu que monter une ou deux fois par semaine ne me convenait plus. Alors pourquoi ne pas arrêter de suite avant de tomber dans l’anonymat ? Désormais, je vais prendre des vacances avec ma femme et réfléchir à la suite tranquillement. »
Sébastien Maillot en dix questions
Ses adversaires les plus redoutables
« C’est une bonne question ! Je trouvais Dominique Bœuf très dur à la lutte et j’adorais la monte de Thierry Thulliez. Il avait cette manière d’être calme, jamais brutal avec les chevaux. Il pouvait monter une course
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