Nous sommes là tout au sommet de la pyramide du galop, mais les conséquences de cette vacation concernent l’ensemble de notre écosystème. Et bien au-delà du petit nombre de personnes en mesure de vendre ou d’acheter dans ces hautes sphères. Il est assez évident que, pour les vendeurs et leurs associés, ces trois journées de vente sont essentielles. Cela va de soi. Mais ces mêmes éleveurs commerciaux de la vente d’août représentent chaque année, dans notre pays, l’équivalent de plusieurs grandes casaques en matière de chevaux à l’entraînement (pas très loin des 200). Et ce chez des professionnels de toutes tailles. Les éventuels profits d’août servent donc également à faire tourner l’économie des courses au quotidien… en fournissant des partants.
Les jeunes étalons au cœur de l’attention
L’autre point de cristallisation d’une vacation comme celle d’août concerne bien sûr celui des jeunes étalons. Leurs – éventuelles – réussites en piste doivent trouver leur expression dans les prix de vente de leur production des deux côtés de la Manche. Notre monde a ceci de particulier qu’il raffole de jeunes sires sur la montante car, comme le disent les Anglo-Saxons,”They could be anything”. Ce qui signifie que l’on ne connaît pas les limites d’un jeune sire qui se trouve dans une spirale ascendante.
Dans le catalogue de Deauville, on retrouve les étalons de deuxième production (avec leurs premiers 3ans en piste), Blue Point (Shamardal), avec sept lots, Too Darn Hot (Dubawi), six fois représenté… Chez les sires qui ont (déjà ) donné un premier black type avec leurs 2ans, on remarque deux yearlings par Earthlight (Shamardal) et neuf issus d’Hello Youmzain (Kodiac). Mais tout va très vite et d’autres jeunes sires présents au catalogue ne devraient pas tarder à les imiter. À Royal Ascot, Zarak (Dubawi) a eu deux
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