LA BELLE SAISON DE STÉPHANE PASQUIER
Jeudi 20 juin à Longchamp… Stéphane Pasquier remporte le Prix de la Porte Maillot (Gr3) avec l’attachant King Gold. Vendredi 21 juin, changement de décor et d’ambiance ! Il est à Royal Ascot où, en selle sur Calandagan, il fait sensation dans les King Edward VII Stakes. Le jockey revient sur sa belle première partie de saison.
Calandagan, pas une surprise
Calandagan avait une belle chance à défendre dans les King Edward VII Stakes. Sa victoire en elle-même n’était pas une surprise. Le style, en revanche, était assez époustouflant : gagner de six longueurs est une chose, mais gagner de six longueurs en remontant, de plus, tout le peloton, en est encore une autre. Le poulain a mérité un rating de 117 sur cette performance, ce qui le place au niveau Gr1. Le pensionnaire de Francis-Henri Graffard repousse ses limites à chaque sortie et tous les rêves sont permis. Stéphane Pasquier analyse : « Calandagan ne m’a pas vraiment surpris. Je savais que c’était un super poulain, et dans sa façon de galoper, il est de plus en plus délié. Il reste “un poil” compliqué, notamment au niveau des stalles, mais dans une course avec du rythme, il est capable d’accélérer très fort, il a beaucoup d’action. À Royal Ascot, il y en a eu, il a bien sprinté et il les a “écrabouillés”. Il est toujours sensible mais va dans le bon sens. »
Il s’agit de la deuxième victoire du jockey à Royal Ascot, après celle de Manduro (Monsun) dans les Prince of Wales’s Stakes (Gr1) en 2007 : « C’est toujours difficile de gagner chez les Britanniques. Il faut avoir de très bons chevaux. Tout simplement ! Royal Ascot est un meeting qui se prépare de longue date. J’avais gagné avec Manduro, lequel n’était pas une demi-portion. Que l’on remporte un Gr1, un Gr2 ou même un handicap, c’est toujours une saveur particulière que de gagner à Royal Ascot. C’est assez impressionnant, avec le monde, le roi… C’est à part. J’étais ravi de pouvoir monter là -bas cette année, cela m’a permis de voir du monde, notamment la famille Niarchos. J’ai un attachement très particulier à cette casaque. »
L’association avec Francis-Henri Graffard et les Aga Khan Studs
Stéphane Pasquier a connu un bon début de saison avec les pensionnaires de Francis-Henri Graffard et les couleurs princières. En plus de Calandagan, il y a eu la deuxième place de Zarir (Frankel) dans le Prix Ganay (Gr1) ou encore les bonnes performances de Shembala (Cracksman) du côté des Groupes pour stayers. Il a aussi été appelé, comme certains de ses confrères, pour Dolayli (K) (Siyouni), lequel devrait bien décrocher sa belle course d’ici la fin de l’année. « Mon association avec Francis-Henri Graffard et la casaque Aga Khan est la même que celle qui existe avec Mickaël [Barzalona, ndlr] ou Maxime [Guyon, ndlr]. C’est Francis qui choisit, tout simplement, en fonction des disponibilités des uns et des autres puisque nous ne pouvons pas donner notre priorité. Cela fonctionne bien et la casaque princière connaît une belle réussite. »
Une deuxième place dans le Diane
Stéphane Pasquier travaille aussi avec Nicolas Clément et il n’est pas passé loin de remporter le Prix de Diane. Cela s’est joué à une tête, avec Survie (Churchill). La représentante de Gérard Augustin-Normand confirmait le fort potentiel montré lorsqu’elle avait crevé l’écran dans le Prix Vanteaux (Gr3). Dans le Prix Saint
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