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mardi 26 novembre 2024

AccueilInternationalDe quoi pourrions-nous nous inspirer de Cheltenham ?

De quoi pourrions-nous nous inspirer de Cheltenham ?

De quoi pourrions-nous nous inspirer de Cheltenham ?

Par Christopher Galmiche

cg@jourdegalop.com

En parcourant les allées de Cheltenham, alors que l’hippodrome vient d’ouvrir ses portes et que nous nous retrouvons en immersion dans un remake de la Charge Héroïque, on s’interroge sur les recettes susceptibles d’être exportées afin de redonner vie à Auteuil. Bien sûr, les deux hippodromes ne sont pas comparables. Ne serait-ce qu’en terme de “profil de spectateur”. Aller à Cheltenham est une tradition et, même s’il nous a semblé mardi qu’il y avait moins de monde que les années précédentes, cette tradition perdure. L’hippodrome est excentré de Londres et les “locaux” ont conservé une relation particulière au cheval. Tous les matins, depuis la maison de madame Marsh, on entend passer des cavaliers. Plus facile, donc, de parler chevaux et courses à ce public qu’à des Parisiens qui n’ont vu notre quadrupède préféré qu’au Louvre, en tableau…

Mais Cheltenham ne campe pas pour autant sur ses acquis. En passant au peigne fin l’hippodrome, vous vous apercevez de la multitude de points de restauration à des tarifs divers. Ce n’est pas gratuit [15 livres pour une pizza par exemple, ndlr], mais cela reste accessible. La restauration est, elle, très variée. Il y a aussi des groupes musicaux, des kiosques pour acheter du tabac ou des confiseries et même un pavillon qui fait office de pharmacie. Idéal pour les après-midi trop arrosées à la Guinness… Et puis, il y a le fameux “salon”, The Village, immense et situé à une centaine de mètres du rond de présentation. Des chapeliers, des marchands de meubles, de vêtements, de bottes et chaussures, de costumes (en tweed évidemment), de livres… Vous pouvez facilement y passer une heure. Ce salon n’est pas difficile à copier et il permet d’associer des acteurs locaux. C’est d’ailleurs un peu cet esprit que l’on retrouve à Pau, Craon ou au Lion. Je me rappelle qu’en 2005, lorsque les premières 48 h de l’obstacle ont vu le jour, il en existait d’ailleurs un à Auteuil, à échelle réduite. Ce salon, les points de restauration variés et accessibles, tout comme les bars sont des éléments simples à reproduire… Quid de la promotion de nos courses ? Quels entraîneurs anglais et irlandais, hormis Willie Mullins, Sophie Leech, Richard Hobson et peut-être un peu Paul Nicholls ou Nicky Henderson, connaissent réellement notre programme ? Reçoivent-ils les programmes français pour les inciter à venir ? Maintenant que le week-end du Grand Steeple tombe parfaitement dans leur calendrier, à l’image des 48 h à l’automne, il est temps de faire du lobbying auprès d’eux. Cela rendrait nos courses plus riches en partants et en matchs de qualité. À Cheltenham, une bonne partie du public vient d’Irlande, et même si le match contre l’Angleterre était cette année plié avant le début des hostilités, cette compétition entre les deux pays demeure. Faire venir des spectateurs d’Angleterre et d’Irlande permettrait également de booster l’affluence. En comparaison, que serait l’Arc sans les spectateurs britanniques ?

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