Les ambitions de Joao Pedro Macedo da Costa Oliveira
Le dernier stage pour l’obtention de la licence d’entraîneur public s’est tenu du 13 novembre au 14 décembre dernier. Pas moins de onze personnes ont obtenu le précieux sésame ! Chaque jour, nous publierons le portrait de l’un de ces nouveaux entraîneurs. Aujourd’hui, place à Joao Pedro da Costa Oliveira.
Joao Pedro Macedo da Costa Oliveira est portugais et, à bientôt 33 ans, il s’apprête à s’installer à Chantilly. « Au départ, je voulais plutôt m’installer dans le Sud-Ouest, une région que je connais bien et qui est plus proche du Portugal. Mais, plus la formation à l’Afasec avançait, plus mes idées évoluaient. »
Entraîneur au Portugal
« Je suis arrivé en France vers 2010. J’ai d’abord travaillé chez Charles Gourdain puis chez François Rohaut et j’ai également été chez Christian Delcher Sanchez. Je suis ensuite revenu au Portugal pour passer ma licence d’entraîneur public. Je l’ai obtenue en 2016 et, depuis 2017, j’entraînais au Portugal. Mon effectif comprenait une quinzaine de chevaux. Cela devenait trop difficile au Portugal. Dès lors, je venais courir en France mais les déplacements étaient trop longs, systématiquement autour de 10 heures de camion. En réalité, je passais plus de temps sur la route qu’à l’entraînement, alors que mon effectif grandissait. J’ai donc pris la décision de passer ma licence d’entraîneur public en France afin de venir m’y installer définitivement. »
Chantilly plus que le Sud-Ouest
« L’obtention de ma licence n’a pas été simple car je ne maîtrise pas encore à 100 % le français. En tout cas, j’ai énormément travaillé pour l’obtenir et je suis vraiment ravi du résultat. Mon idée initiale, après avoir obtenu cette licence, était de m’installer à Deauville, sauf que le centre affiche complet et qu’il n’y a plus de place. Thierry Délègue, dont j’ai fait la connaissance lors de la formation à l’Afasec, m’a vanté les mérites de Chantilly et il a réussi à me convaincre. Il m’a surtout dit que si je voulais développer mon entreprise et « bien faire » mon métier, Chantilly était l’endroit idéal. Il me reste un peu d’administratif à régler avant de venir m’installer. Des clients portugais vont me renouveler leur confiance et me laisser des chevaux ainsi que d’autres propriétaires, des Français, des Suisses, des Belges… Ma volonté étant d’avoir une quinzaine de chevaux rapidement, à l’image de l’effectif que j’entraînais au Portugal. »