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lundi 23 décembre 2024

Nijinsky

Nijinsky

Son histoire, nous la connaissons tous. C’est celle du dernier gagnant de la Triple couronne britannique. Celle du champion qui a lancé la carrière d’étalon de son père, Northern Dancer (Nearctic), à l’international. C’est aussi celle de l’un des cracks qui a marqué l’ascension de Vincent O’Brien au firmament du turf, une réussite qui aboutira à la création d’un centre d’entraînement exceptionnel (Ballydoyle) et du plus grand haras commercial au monde (Coolmore). Tout cela, vous le savez. Et pourtant, le documentaire A Horse called Nijinsky – qui fut projeté au cinéma en Angleterre dans les années 1970 –, mérite que vous lui consacriez 50 minutes de votre temps. Cela paraît totalement incroyable, mais c’est Orson Welles (!) qui fait la voix off. Les intervenants sont exceptionnels. Un véritable panthéon du turf défile devant la caméra : Vincent O’Brien et Lester Piggott, bien sûr, mais aussi Charles Engelhard ou encore E. P. Taylor. Vincent O’Brien raconte le jour où il a fait le forcing pour faire acheter Nijinsky (Northern Dancer) à son client. On voit l’entraînement dans les conditions de l’époque. Les victoires classiques qui s’enchaînent jusqu’à la défaite dans l’Arc, avec un poulain paniqué au rond et blanc d’écume en piste. L’amertume de la défaite, l’exaltation tout en pudeur lors des victoires. Pour voir (sur Youtube) « A Horse called Nijinsky » cliquez ici.

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