RÉPARTIE
David Maxwell, agent immobilier à Londres, a comme grand plaisir de monter les belles courses d’obstacles européennes. Cet amateur, qui n’est pas loin de la cinquantaine, sait bien qu’il n’a pas le niveau des professionnels. Mais sa motivation pourrait se comparer à celle d’un joueur de football qui a envie de « taper la balle » avec Messi et Ronaldo. David Maxwell, qui ne monte pas à cheval tous les jours, parvient tout de même à marquer un but de temps en temps. En 2018, il a ainsi gagné le Prix Morgex (Gr3). Et récemment, il a perdu sa décharge. Comme beaucoup d’acteurs des courses, qui plus est en Angleterre, il subit des vagues de harcèlement sur les réseaux sociaux, en particulier de parieurs mécontents. Non sans humour, il a trouvé la parade : « Quand on me dit : « David tu es complètement nul à cheval », et je peux vous dire que cela arrive très souvent sur les réseaux sociaux, je réponds qu’Aint That A Shame a terminé dix-septième du Grand National associé à Rachael Blackmore. Avec moi, il a conclu sixième (rires) ! Mais au fond, je m’en fiche complètement de ce que les gens pensent. Je monte en course car cela m’amuse. C’est mon loisir. Et il est assez flatteur d’être considéré comme mauvais lorsqu’on vous compare à des cracks comme Harry Skelton et Harry Cobden qui sont des hommes de chevaux exceptionnels. »