DEUX SALLES, DEUX AMBIANCES… UN OBJECTIF !
Il faisait beau mardi à Deauville et les 3ans nous ont offert un bien beau spectacle dans le Prix Djebel et dans le Prix Imprudence (Grs3). Dans les deux cas, l’objectif est une évidence : les classiques sur le mile et en priorité les Poules d’Essai (Grs1). Cela étant dit, Maranoa Charlie (Wootton Bassett), le gagnant du Djebel, et Better Together (Oasis Dream), la lauréate de l’Imprudence, se sont imposés dans des styles totalement différents. Le poulain en dominant de bout en bout, la pouliche en refaisant le peloton. Ces préparatoires classiques se courent (quasiment) entre français depuis des années et il faut dire que les étrangers qui ont tenté l’aventure, sur les cinq dernières éditions, n’ont pas franchement été récompensés (sauf Charlie Appleby l’an dernier). Il est d’ailleurs courant qu’il n’y ait qu’un (voire zéro) non français en lice dans le Djebel, l’Imprudence, La Force, le Vanteaux ou encore le Pénélope.
Ce qui rassemble ces deux lauréats du jour, Maranoa Charlie et Better Together, c’est l’attachement de leurs propriétaires à la France et à ses courses. Feu le prince Abdullah était un vrai francophile. C’est aussi le cas de l’entourage australien de Maranoa Charlie et notamment de Peter Maher, qui fait courir chez nous depuis 2007. Avec beaucoup d’humour, il a déclaré par le passé : « Tout d’abord, les installations de Chantilly sont extraordinaires. Je ne sais pas combien de fois j’y suis allé, mais à chaque fois, je suis émerveillé par la qualité du lieu. C’est tout simplement époustouflant. Et puis, bien sûr, passer un mois ou deux à Paris chaque année… eh bien, il y a pire ! Ce n’est pas aussi ébouriffant que Kaboul en Afghanistan, mais c’est quand même plus agréable. »