0,00 EUR

Votre panier est vide.

0,00 EUR

Votre panier est vide.

lundi 5 mai 2025
AccueilCoursesCONNAÎTRE LA PISTE, UN ATOUT POUR DIMANCHE

CONNAÎTRE LA PISTE, UN ATOUT POUR DIMANCHE

Suite de la page 1…

2005, l’année de la révélation

« J’ai pu prouver que j’étais un jockey international. » En 2005, Christophe Soumillon remporte deux Grs1 à Hong Kong : la Stewards Cup avec Bullish Luck et la Hong Kong Gold Cup avec Perfect Partner. « Dans la Stewards’ Cup, j’étais une 3e ou 4e chance. Le favori, Perfect Partner (monté par Felix Coetzee), a ouvert sa stalle dix secondes avant le départ et a été déclaré non-partant. Je montais dernier avec l’objectif de gratter une place. Finalement, on a transpercé tout le peloton pour gagner ! La course suivante, Felix a voulu monter Bullish Luck… Je me suis retrouvé sur Perfect Partner, et j’ai gagné à mon tour. »

Viva Pataca, un Derby inoubliable

« Le propriétaire, Stanley Ho Hung Sun, voulait cette course depuis des années. Viva Pataca était peut-être son cinquantième cheval acheté pour cet objectif. Avec John Moore, on savait qu’il avait le profil. On a gagné, et c’était magique. Stanley Ho Hung Sun était comme un enfant à Noël. »

Un style de vie… à part

« J’adorais vivre un peu en retrait. En cinq minutes, on passe de la campagne à la ville. J’ai connu la vie de star : belles voitures, yachts, restaurants de rêve. C’est très différent de la France. Les propriétaires à Hong Kong sont très généreux… »

Pourquoi ne pas y avoir fait carrière ?

« Les poids. Si on ne peut pas faire 53 kg, on ne peut pas être compétitif. J’ai perdu des montes parce que je ne pouvais pas descendre assez bas. C’est très frustrant. »

Le niveau aujourd’hui ?

« Le niveau des chevaux a un peu baissé, sauf pour le Derby. Ils achètent beaucoup en Australie ou en Nouvelle-Zélande des chevaux plus sprinters. Le niveau des jockeys aussi. Hormis Zac Purton ou Hugh Bowman, il y a moins de têtes d’affiche. D’autres pays attirent maintenant les internationaux : le Japon, Dubaï, les États-Unis… Et quand on échoue à Hong Kong, c’est dur mentalement. C’est une remise en question constante. »

Une ambiance à part

« Le public y est incroyable. Il y a énormément de jeu, ça crée une tension positive. Les jockeys sont acclamés comme des footballeurs. »

CONNAÎTRE LA PISTE, UN ATOUT POUR DIMANCHE

Christophe Soumillon ne l’a jamais gagnée, mais il connaît parfaitement la Queen Elizabeth II Cup (Gr1). En deux tentatives, il a été troisième puis deuxième. « Connaître ce parcours, c’est la clé. Tout se joue dans la ligne opposée. Il faut bien sortir des stalles, ne pas se retrouver enfermé. Goliath a une bonne vitesse de base. J’espère qu’il partira mieux qu’au Japon. Le numéro 9 ? Pas le meilleur, mais mieux que la corde. Si le public ne le déconcentre pas, on a toutes nos chances. Nous savons que nous avons le meilleur cheval. »

LES GRS1 DE SOUMILLON À HONG KONG

  • 2005 : Stewards’ Cup (Gr1) – Bullish Luck
  • 2005 : Hong Kong Gold Cup (Gr1) – Perfect Partner
  • 2006 : Chairman’s Sprint Prize (Gr1 local) – Billet Express
  • 2006 : Hong Kong Derby – Viva Pataca
  • 2006 : Queen’s Silver Jubilee Cup (Gr1 local)
  • 2008 : Hong Kong Mile – Good Ba Ba
  • 2009 : Hong Kong Classic Mile – Thumbs Up
  • 2009 : Citi Stewards Cup – Good Ba Ba
  • 2010 : Hong Kong Classic Mile – Beauty Flash
  • 2015 : Chairman’s Sprint Prize (Gr1 local) – Gold-Fun
  • 2019 : Hong Kong Mile – Admire Mars

VOUS AIMEREZ AUSSI

Les plus populaires