CHRISTOPHE SOUMILLON RACONTE HONG KONG
Dimanche (le matin en France), Christophe Soumillon sera en selle sur Goliath (Adlerflug) dans la Queen Elizabeth II Cup (Gr1), une course qui manque encore à son palmarès. L’hippodrome de Sha Tin, le jockey le connaît comme s’il y avait grandi. Il a tissé un lien fort, presque intime, avec cette terre de courses si particulière, lui qui y a posé ses valises pour la première fois il y a plus de vingt ans. Souvenirs forts, étapes décisives, remises en question… Pour , il revient sur son long voyage au cœur de l’univers unique des courses hongkongaises.
« C’était vraiment Hong Kong qui me faisait rêver mais, à l’époque, je n’avais pas encore la notoriété nécessaire pour obtenir une licence. Il fallait un palmarès solide. Macao a été un bon tremplin. Les propriétaires dans ces deux régions sont pour la plupart les mêmes. À Macao, en un mois et demi, je suis devenu tête de liste. » De retour en France, Christophe Soumillon s’illustre en 2002 dans le Grand Prix de Paris, le Prix Vermeille et le Critérium International (Grs1). Avec ce CV en béton, le Hong Kong Jockey Club l’invite pour une première pige de trois mois. « Cette première expérience à Hong Kong m’a rendu plus solide, autant physiquement que mentalement. »
Un environnement exigeant, mais formateur
« J’ai eu la chance d’être bien entouré, notamment par la famille Doleuze. Olivier m’a beaucoup guidé », se souvient-il. Les règles y sont strictes : départs ultrarapides, position à la corde cruciale, pénalités sévères… « Mais je n’ai pas eu trop de mal à m’adapter. Les courses de Macao m’avaient préparé. J’ai pu observer, apprendre les tactiques des meilleurs jockeys du monde. »
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