ANGUS

On vient souvent aux courses par le jeu ou pour le sport. Et puis un jour on achète un cheval. Et si ce cheval est une pouliche, on devient éleveur. Et si on en a les moyens… on a vite fait d’acheter un haras ! Seulement, devenir agriculteur, ce n’est pas juste faire le tour de ses terres en 4×4 le dimanche matin. C’est une foule de nouveaux challenges et notamment la gestion des herbages. Pour entretenir l’herbe, justement, bien des élevages de galopeurs finissent par avoir des bovins. Mais certains ont fait de cette contrainte une véritable deuxième passion. C’est le cas de l’Irlandais Michael O’Leary (Gigginstown), célèbre propriétaire de sauteurs, qui s’est pris au jeu au point de créer l’un des plus beaux élevages d’Aberdeen Angus – en achetant ce qu’il y avait de mieux en Angleterre, au Canada et en Écosse – et d’organiser ses propres ventes aux enchères de bétail. Sa prochaine vacation aura lieu le 19 avril ! Et il n’est pas le seul à avoir attrapé le virus de l’élevage du bétail. Feu le cheikh Hamdan avait créé Shadwell Angus qui était une référence jusqu’à sa vente de dispersion en 2022. Parmi les acheteurs se trouvait un certain Berend van Dalfsen, propriétaire et éleveur bien connu au galop. Si vous êtes du milieu agricole, il ne vous a certainement pas échappé que le prix des bovins à viande a littéralement explosé ces derniers mois, l’activité ayant un regain de rentabilité considérable. Et Michael O’Leary a récemment déclaré que les cours allaient continuer à monter !