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mercredi 12 mars 2025

SPORT

SPORT

Par Christopher Galmiche

Les Anglais sont vraiment passionnés par le sport en général. Mardi soir, bien que n’étant pas du tout un fan du PSG, ni de Paris, mais plutôt de Madrid et du Real, j’ai suivi la rencontre de football entre Liverpool et la bande à Dembélé dans un pub. Là, vous allez vous dire : « Oh non, il va nous parler de foot… » Très peu pour moi, rassurez-vous ! Dans ce pub, The Lion Inn, situé à Winchcombe, une photo de sauteur orne l’un des murs et le Festival – comme les autres événements sportifs – y est diffusé. Au milieu des Anglais qui supportaient les Reds, nous étions donc là, nous Français. Pour eux, c’était une évidence, nous soutenions le PSG. À une table de la nôtre, un supporter anglais a compris que nous étions français et nous avons alors pu échanger dans un bon esprit sur les qualités des équipes, sur la victoire de Paris et notre voisin a reconnu sportivement la supériorité du PSG. Mais, et c’est là où je veux en venir, cette personne était également présente à Cheltenham l’après-midi et elle a aussitôt établi un parallèle – judicieux – entre la chute de Constitution Hill et la défaite de Liverpool. C’est là que nous nous rendons compte que les courses sont perçues comme un sport outre-Manche. Le parallèle entre chevaux et jockeys et les autres sports se fait sans barrière. Seule la passion compte. La passion pour un sport, c’est le moteur du pari. Populariser les courses uniquement au travers du jeu, en faisant miroiter de gros gains, c’est ce que nous avons fait dans les années 60… et cela a fonctionné un temps grâce à une forte espérance de gains. Mais lorsque, comme aujourd’hui, se dressent en concurrence l’Euromillions et ses gains à sept chiffres, l’attractivité du pari hippique n’est plus la même. C’est la passion qui doit alors entrer en scène si l’on souhaite recruter de nouveaux joueurs. Bien qu’ayant ses propres problèmes en matière de jeux, on peut affirmer aujourd’hui que l’Angleterre est parvenue à rajeunir son parc de parieurs si l’on scrute la population présente sur l’hippodrome. Cette population est souvent la même que celle qui va au stade l’après-midi. De sport, il en était également question mercredi matin, d’une manière plus « légère ». En effet, de la neige est apparue vers 7 h et elle est tombée en continu durant plus d’une heure, les paysages devenant blancs. Le ski de fond était alors possible sur les pistes vallonnées de Cheltenham… Une petite inquiétude a pointé sur le maintien de la deuxième journée du Festival, mais les prévisions annonçaient un réchauffement rapide dès le milieu de la matinée. Et la neige avait effectivement et définitivement disparu des pistes à 10 h 30. Les seuls qui ont été réellement contrariés par la météo, ce sont les cavaliers et jockeys qui ont dû sortir les chevaux sous la neige mercredi matin. De quoi faire de belles photos car depuis une trentaine d’années, ce n’est pas si fréquent d’avoir de la neige à Cheltenham… et c’est encore plus rarissime qu’une équipe française de foot s’impose à Anfield !

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