SAFIA (RS) ENTRETIENT LE RÊVE
Dans notre édition du samedi 22 mars, David Layani dressait le bilan de ses premiers mois en tant que propriétaire et évoquait les changements qu’il a déjà opérés : « Cette première année comme propriétaire ressemble un peu aux douze premiers mois d’une jeune entreprise : c’est très dur. C’est beaucoup d’énergie et beaucoup d’investissement. Ouvrir la deuxième année d’exercice sur une victoire, aussi petite soit-elle, ça fait du bien [Corazon a gagné́ à̀ Pornichet le 7 janvier, ndlr]. Désormais, j’essaye d’acheter plus de pouliches très bien nées avec une valeur résiduelle d’élevage forte. Cela permet d’affronter à la fois la difficulté et la sélection des courses, et en même temps d’ouvrir des portes vers l’élevage… »
Safia (RS) (Sottsass) est une parfaite illustration de cette stratégie. L’homme d’affaires a acquis la moitié de la pouliche après ses débuts victorieux dans le Prix de la Chapelle. En s’imposant avec la manière dans le Prix Kizil Kourgan (Classe 2), mardi à Saint-Cloud, devant Ultrafragola (RS) (Sottsass) – la lauréate des Marettes 2024 –, la pensionnaire de Fabrice Chappet s’ouvre les portes de la Poule d’Essai… et David Layani son rêve classique.