PETER BRADLEY : « AVEC GODSPEED (RS), LE RÊVE EST PERMIS ! »
Le 7 février, Godspeed (RS) (Hello Youmzain) a débuté par une victoire de six longueurs dans le Prix des Gazons de Coye (Maiden, 1.600m, P.S.F.), devançant Temptable (Kingman), laquelle a gagné dès sa sortie suivante. Ce jour-là , la lauréate avait décroché une JDG Rising Star. Lors de ses premiers pas, Godspeed courait pour Frédéric Hinderzé, en association avec son fils Oscar, Jean-Michel Lebrun et Nicolas Bertran de Balanda. Suite à ce succès, la pensionnaire de Carlos et Yann Lerner a partiellement changé de propriété. Elle apparaît désormais comme appartenant à l’Américain Peter Bradley, Jean-Michel Lebrun, Frédéric et Oscar Hinderzé. Godspeed est engagée dans les classiques. Elle provient du même élevage – le haras du Cadran – que La Parisienne (Zarak), laquelle n’est pas passée loin de la victoire dans le Prix de Diane (Gr1) sous les couleurs de Peter Bradley. Entre deux inspections à Ocala, le courtier américain nous a confié : « J’ai pris un abonnement chez la famille Lerner (rires) ! La pouliche a l’air bonne. Carlos et Yann m’en parlent depuis un moment et ses premiers pas ont confirmé l’estime qu’ils lui portent depuis l’an dernier. Nous avons alors commencé à parler de la possibilité d’une vente partielle comme ce fut le cas avec La Parisienne. J’ai donc eu la chance d’acquérir une partie de ce qui semble être une pouliche d’avenir. En débutant, ses chronos étaient assez exceptionnels, tout comme le style de sa victoire. La ligne semble bonne. Godspeed va certainement courir une Classe 2 le 17 mars. Son comportement ce jour-là nous permettra de la situer en vue de la Poule d’Essai. Nous savons qu’elle tient 1.600m. Tiendra-t-elle plus long ? Nous ne le savons pas encore. Il faut prendre les courses les unes après les autres. Mais à cet instant précis, le rêve est permis ! » Nous avons aussi demandé à Peter Bradley si Godspeed était destinée à faire carrière aux États-Unis à la fin de la saison classique. Il a précisé : « Cela reste toujours une option, on ne sait jamais. Mais ces dernières années, j’ai vraiment adoré courir en France. Alors si un cheval peut être compétitif ici, autant continuer. Dans tous les cas, la pouliche semble détenir toutes les qualités pour être performante aux États-Unis car elle a beaucoup de vitesse. Mais si elle poursuit son parcours sans-faute en France, alors nous aurons plaisir à la voir évoluer dans votre pays. » Pour rappel, Peter Bradley a également fait courir le gagnant classique Metropolitan (RS) (Zarak) dans notre pays.