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vendredi 21 mars 2025
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EN IMMERSION DANS LE MONDE DE L’AMATEURISME

EN IMMERSION DANS LE MONDE DE L’AMATEURISME

Les 8 et 9 mars derniers, la 87 promotion du passage des licences de gentlemen-riders et de cavalières s’est tenue entre Auteuil et Chantilly. Cet événement était parrainé par Wilfrid Denuault, ancien amateur de 1999 à 2005 avant de devenir jockey professionnel. Découvrez la suite des portraits des participants à ce stage.

Denis Soham : « Ma licence d’amateur représentait une suite logique »

« J’ai 20 ans et je suis employé en grande distribution à Guer-en-Bretagne. Depuis tout petit, je me balade sur les hippodromes avec mes grands-parents, qui sont eux-mêmes propriétaires de chevaux de course. L’envie de monter à cheval m’est venue récemment, il y a tout juste deux ans. Pour commencer, j’ai décidé de prendre des cours d’équitation dans un club à côté de chez moi. J’ai fait un mois de cours intensifs. J’ai contacté Monsieur Aidant, qui a une autorisation d’entraîner. Il m’a ensuite mis en relation avec Guillaume Viel. Nous avons échangé et je suis allé monter dans l’écurie familiale de Laurent et Mathéo Viel. Je monte les chevaux de course depuis avril dernier. Ils m’ont très bien formé. J’aime les chevaux mais j’aime aussi la compétition. Le passage de ma licence d’amateur était la suite logique des choses. J’aimerais beaucoup me diriger vers l’obstacle. Je me laisse le temps car c’est encore assez récent pour moi. Le cheval de mes grands-parents courait beaucoup dans les courses d’amateurs. C’est comme cela que j’ai connu l’amateurisme. Le club a des valeurs comme le respect, l’amitié et par-dessus tout la passion, que j’ai beaucoup appréciées. Je trouve ça génial de pouvoir monter en course et entretenir sa passion grâce au Club. Je ne me presse pas et je monterai quand l’occasion se présentera. Je pense que pour progresser un maximum il faut monter en course. Mes objectifs à court terme sont de débuter et d’appréhender les premières sensations d’un peloton. Et à long terme j’aimerais monter le plus possible pour devenir le meilleur. Je me suis seulement lancé à 20 ans mais je me dis qu’il n’y a rien d’impossible. Je fais le maximum pour progresser et m’améliorer. »

Guy d’Arexy : « Mon objectif est simple : remonter dès maintenant en plat dans de bonnes conditions, pour me faire plaisir »

« Parisien de 42 ans habitant à Nantes depuis dix ans, je suis marié et j’ai trois enfants. Côté pro, je suis consultant marketing indépendant après avoir travaillé pendant plus de quinze ans en start-up. Côté passion, j’ai les galopeurs dans la tête depuis l’âge de 14 ans environ, une passion familiale transmise par mon père qui était lui-même gentleman-rider et qui est actuellement propriétaire. J’ai eu ma licence de gentleman-rider de 2002 à 2012 et la chance de monter environ 150 courses plates pour 9 victoires et 56 places, et aussi quelques courses en obstacle. Mon plus beau souvenir reste une victoire dans une épreuve de la Fegentri World Cup à Maisons-Laffitte en 2010. Ces dix années m’ont fait grandir et m’ont apporté de vraies joies intenses, mais aussi des valeurs fortes telles que le dépassement de soi, la remise en question et la camaraderie. J’ai d’ailleurs rencontré mes plus proches et fidèles amis durant cette période. En 2013, j’ai choisi de mettre la compétition de côté pour me consacrer à ma vie de famille et à ma vie professionnelle. Cependant, j’ai toujours continué à monter de manière régulière à l’entraînement. En fin d’année dernière, j’ai monté un galop avec des jockeys sur l’hippodrome de Nort-sur-Erdre. À la fin du galop, je me suis rendu compte que ma passion pour la compétition était toujours présente. Et que physiquement, j’étais aussi toujours en condition. C’est à ce moment précis que j’ai pensé à redemander mes agréments pour monter en course, agréments retrouvés il y a quelques semaines. Mon objectif est simple : remonter dès maintenant en plat dans de bonnes conditions, pour me faire plaisir et atteindre le cap des dix victoires. Le matin je monte chez Mathieu Brasme (mon beau-frère) à La Flèche, chez Dominic Mahé à Nozay ou encore chez Paul Auchère à Dragey lors des vacances scolaires. Les courses font vraiment partie intégrante de mon ADN puisque j’ai la chance de faire partie d’une écurie de groupe depuis 2017 (La Flèche Racing) et d’avoir mes propres couleurs depuis maintenant quatre ans. J’ai également la chance de faire partie du bureau du club depuis deux ans : j’aime y consacrer du temps et partager humblement mes expériences. Notamment pour faire en sorte que collectivement notre magnifique sport se transmette de génération en génération. »

Marion Trosset : « C’est un nouveau challenge pour moi »

« Je vis à Nans-les-Pins, dans le Var, et j’ai 32 ans. J’ai une écurie de chevaux de concours avec mes parents. Nous faisons aussi de la location de chevaux. J’ai connu les courses lorsque j’ai acheté un pur-sang réformé. Je me suis demandé s’il était possible de le refaire courir et c’est comme cela que l’histoire a démarré. J’adore la compétition et je me suis prise au jeu. Mon père est propriétaire de quatre chevaux de course. Nous les avons confiés à Rémi Fradet. J’ai l’occasion de les monter le matin. En passant ma licence d’amateur, l’objectif principal est de pouvoir les monter en course. Dans le club, il y a vraiment un esprit d’équipe qui est mis en valeur. J’ai aimé rencontrer de nouvelles personnes passionnées par le même milieu que moi. L’organisation du staff était vraiment remarquable et cela a rendu le moment encore plus chouette qu’il n’était déjà. Je sors déjà en concours au niveau trois étoiles. Ma licence de cavalière, c’est l’aboutissement et la suite logique des choses. C’est un nouveau challenge pour moi. »

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