AGRICOLE
Dans Le Figaro, notre confrère Éric de La Chesnais dresse un portrait de l’activité cheval en France sous le titre : Vingt ans après sa reconnaissance comme activité agricole, la filière équine a le vent en poupe. Il explique que la filière équine française affiche un bilan positif en particulier parce que sa reconnaissance agricole a permis d’unifier les statuts, d’accéder aux aides de la PAC et de soutenir l’essor d’un secteur désormais fort de 50.500 entreprises, d’1 million d’équidés et de 180.000 emplois directs et indirects. L’offre d’équitation a ainsi progressé de plus de 50 % entre 2005 et 2025. À la croisée de l’agriculture, du sport et du tourisme, la filière joue aussi un rôle majeur dans l’aménagement du territoire, l’entretien de 1,15 million d’hectares de prairies et la préservation des races locales grâce à 80.000 naissances par an. Troisième sport pratiqué en France derrière le football et le tennis, l’équitation séduit plus de 2 millions de cavaliers réguliers, attirés par le contact avec la nature et les bienfaits thérapeutiques du cheval. Le poids économique du secteur est renforcé par les paris hippiques (9,6 milliards d’euros d’enjeux), qui soutiennent l’emploi rural via 233 hippodromes et 40.000 emplois.
Toutefois, selon l’auteur, si la filière Cheval française a bien progressé en matière de bien-être animal et de durabilité, elle doit relever de nouveaux défis : hausse des coûts, normes accrues et attentes sociétales toujours plus fortes pour préserver l’avenir de ce secteur atypique et dynamique. L’article est accessible ici.