PUBLICATION INÉDITE D’UNE ÉTUDE SUR LA FILIÈRE COURSES
Lundi, alors que se tient le Salon de l’Agriculture auquel elle participe, la filière des courses hippiques françaises a dévoilé une étude inédite sur sa contribution économique et sociale. Principalement destinée aux pouvoirs publics, elle a été réalisée par le cabinet Deloitte à la demande de l’Institution. Les résultats, qui proviennent des données de 2022, visent à démontrer « l’importance stratégique et singulière de la filière hippique, véritable levier pour l’économie française et la vitalité des territoires ». Pour lire l’étude dans son intégralité, cliquez ici https://www.fnch.fr/sites/default/files/2025-02/Etude%20d%27impact%20de%20la%20contribution%20économique%20et%20sociale%20de%20la%20filère%20des%20courses%20hippiques%20-%20synthèse%20décembre%202024.pdf
40.000 emplois en lien avec les courses
Il s’agit de l’un des enseignements de l’étude puisqu’auparavant, nous ne disposions que des chiffres donnés par l’Ifce (Institut français du cheval et de l’équitation), lesquels concernaient la filière équine dans son ensemble. Selon l’étude publiée lundi, plus de 29.000 emplois directs (14.000 éleveurs, 6.000 entraîneurs ou encore 2.000 jockeys), et plus de 10.000 indirects sont générés par la filière. Une autre donnée importante – et jusqu’ici inédite – concerne les bénévoles au service de la filière. Leur engagement est crucial, car il permet de réduire sensiblement le coût de l’organisation de l’entraînement et des courses, et d’optimiser l’équation économique de la filière, indique l’étude. Le cabinet Deloitte valorise à 40 millions d’euros le temps passé par les 12.000 bénévoles (dont 6.000 actifs) des courses.
LA DÉCLARATION DES PRÉSIDENTS GUILLAUME DE SAINT-SEINE ET JEAN-PIERRE BARJON
« Nous sommes très fiers de la filière des courses hippiques, qui sera de nouveau présente au sein de sa famille agricole au Salon international de l’agriculture, pour affirmer son poids économique et social considérable dans notre pays et ses territoires. Face à la tension sur le marché du pari hippique, il est essentiel que le Gouvernement permette à notre filière de pérenniser son modèle qui repose sur cette principale source de financement. Cela nous appelle à la plus grande vigilance pour l’avenir, notamment sur les enjeux cruciaux que sont la fiscalité et la régulation du marché des jeux. Avec le soutien de l’État, nous devons continuer à nous réinventer afin d’assurer le développement de cette filière exceptionnelle, qui constitue un patrimoine vivant, riche de son histoire, de ses emplois et de sa passion. »
QUELQUES CHIFFRES À RETENIR
- 9,6 milliards d’euros d’enjeux annuels, dont 7,3 milliards pour les gains des parieurs,
- 2,3 milliards d’euros de contribution annuelle au PIB français (dont 1,6 milliard de contribution direct),
- 951 millions d’euros de recettes fiscales reversées directement à l’État.
- Chaque euro dépensé par la filière génère 2,02 € de retombées économiques pour la France.