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dimanche 23 février 2025
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LE NOUVEL ÉLAN D’HUGO BESNIER

LE NOUVEL ÉLAN D’HUGO BESNIER

Hugo Besnier s’est d’abord fait un nom dans les courses de poneys avant d’intégrer l’écurie d’André Fabre, où il a travaillé pendant huit ans. Désireux de donner un nouvel élan à sa carrière, il a pris la décision de s’expatrier à Marseille, rejoignant l’équipe de Patrice Cottier en octobre dernier. Transition marquante : à 23 ans, il réalise le meilleur début de saison de sa carrière, avec déjà dix victoires.

Par Rose Valais

Jour de Galop. – Comment êtes-vous arrivé chez Patrice Cottier ?

Hugo Besnier. – Tout s’est fait très vite. Patrice Cottier s’est intéressé à mon profil grâce à la famille Chehboub, pour qui je montais régulièrement. Ils lui ont soumis l’idée et quinze jours plus tard, j’étais à Calas. J’en ai parlé avec mon agent, Alexis Doussot, ainsi qu’à Monsieur Fabre, et tous deux m’ont conforté dans mon choix. C’était une belle opportunité, je n’ai pas hésité longtemps…

N’aviez-vous aucune appréhension à l’idée de vous installer à Marseille ?

Pas du tout ! Marseille prend une place de plus en plus importante dans l’industrie des courses. L’écurie de Patrice Cottier est composée de chevaux de grande qualité, issus de belles origines et achetés à des prix conséquents aux ventes. Mon objectif est de gagner la confiance de tous ses propriétaires et de pouvoir monter sur les meilleurs hippodromes en France.

« Devenir premier jockey d’une écurie, un rêve pour beaucoup »

Comment avez-vous vécu la transition entre André Fabre et Patrice Cottier ?

C’était un nouveau challenge, mais j’en avais besoin. Monsieur Fabre gère un effectif très important, avec des jockeys sous contrat. Alexis Pouchin a explosé, et il devenait compliqué de me faire une place. À Marseille, j’ai eu l’opportunité de devenir premier jockey d’une écurie, ce qui est un rôle convoité et particulièrement motivant. J’ai d’ailleurs eu la chance de remporter le Grand Prix de Marseille avec Cambronne et le Prix Policeman à Cagnes en selle sur Aidan’s Phone !

Comment se déroule votre quotidien à l’écurie ?

L’écurie compte environ 80 chevaux, dont beaucoup de 2ans. Je monte trois lots par jour, et j’ai moins de temps libre qu’à Chantilly. Patrice Cottier est très accessible, et j’apprends énormément, notamment sur la gestion des engagements. L’équipe est formidable, et le centre d’entraînement de Calas est d’excellente qualité, avec des pistes parfaitement entretenues et un gazon superbe.

Votre installation à Marseille a-t-elle été difficile ?

Oui, au début. Les deux premières semaines, je n’avais pas de logement stable, et tous mes amis étaient loin. J’ai aussi dû m’adapter à une nouvelle méthode d’entraînement. Mais une fois mes repères pris, tout s’est enchaîné rapidement. Je n’ai jamais ressenti de réticence à mon arrivée.

Quel moment clé retenez-vous de ce début d’année ?

Sans hésitation, ma victoire avec Aidan’s Phone. Lors de sa rentrée, je m’étais un peu loupé, mais nous nous sommes bien rattrapés. C’était son objectif, et nous avons rempli le contrat ! Même lorsque j’étais apprenti, je n’avais jamais eu autant de gagnants à cette période de l’année. Le meeting de Cagnes a mis du temps à démarrer, mais une fois la première victoire obtenue, tout s’est accéléré.

« Je veux gagner des courses principales »

Il y a deux ans, vous avez passé l’hiver au Qatar. Êtes-vous tenté par une nouvelle expérience à l’étranger ?

Pas pour le moment. Mon retour du Qatar a été difficile. Je suis un compétiteur, et je ne veux pas me contenter de 30 gagnants par an. Mon objectif est de remporter des courses principales, et pour cela, j’avais besoin d’une écurie qui me permette de monter régulièrement.

Quels sont, selon vous, vos points forts et les aspects à améliorer ?

Difficile à dire… Ceci dit, je pense avoir un bon équilibre à cheval. En revanche, je dois encore progresser dans la gestion de la pression et sur certains aspects de mon caractère.

Quels jockeys vous inspirent ?

J’ai beaucoup d’admiration pour Pierre-Charles Boudot, notamment pour son sang-froid, son équilibre et son sens du placement. J’ai eu la chance de m’entraîner avec lui le matin. Je suis aussi très proche de Mickaël Barzalona, qui est un modèle pour sa science du train, son efficacité à la lutte et sa capacité à comprendre rapidement les chevaux.

Vous devez gérer votre poids. Comment faites-vous au quotidien ?

Mon poids minimum est de 54 kilos. Je fais beaucoup de sport et veille attentivement à mon alimentation. Mon père étant cuisinier, il m’a appris ce qui est bon pour moi et ce qui ne l’est pas.

« Saisir les opportunités et ne pas avoir peur d’oser »

Pour conclure, quel message souhaitez-vous faire passer ?

Je suis heureux d’exercer ce métier et d’avoir pris ce tournant dans ma carrière. Il faut savoir saisir les opportunités et ne pas avoir peur d’ouvrir des portes.

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