LE BON EXEMPLE
Le jour où France Galop décide de communiquer sur l’article 51 du code des courses, qui prévoit de réunir deux courses sexées en cas d’un nombre trop faible de partants (lire en pages suivantes), un cas d’école s’est présenté à Cagnes. Au moment de la déclaration des partants probables des deux maidens qui se sont tenus lundi, sept candidats dans chacune des courses. Un motif de fusion entre les deux… Ouf ! Cédric Boutin supplémente une pouliche, Likethewind (Toronado) et sauve ainsi la tenue des deux épreuves… Ladite pouliche prend la troisième place et sa seconde pensionnaire, Laformul Sansouci (Silverwave) s’impose. Cédric Boutin joue collectif : « J’ai supplémenté Likethewind afin que les deux maidens ne soient pas fusionnés. C’est désormais la nouvelle loi et le but est que les chevaux ne restent pas aux boxes. Sans cela, il y aurait eu qu’un gagnant au lieu de deux. Il faut savoir ce que l’on veut : si nous souhaitons que les enjeux se maintiennent, il est important qu’il y ait des partants dans les courses, le seuil critique étant une course à huit partants ou moins. Cette règle a son intérêt : elle incite les entraîneurs à courir leurs pensionnaires. En meeting, je peux comprendre qu’il y ait parfois peu de partants mais à Paris, il n’y a aucune raison. S’il y a une offre de courses trop importantes par rapport au nombre de chevaux, il est normal de restreindre le nombre d’épreuves ! »