ENGAGEMENTS CLASSIQUES
LES FRANÇAIS PERDENT LA MAJORITÉ
L’an dernier, avec 211 chevaux sur 410 – soit 51,4 % du total – la France comptait la majorité des engagés classiques. Mercredi, lors de la validation par France Galop des engagements aux cinq Grs1 réservés aux 3ans de la première moitié de l’année, une baisse des vocations a été constatée. La France compte vingt candidatures de moins, avec 191 engagés sur 402, soit 47,5 % (alors même que les effectifs de 3ans à vocation plat, au 1er février, sont en hausse de 10,6 % par rapport à l’an dernier).
Par Franco Raimondi
fr@jourdegalop.com
La bonne nouvelle vient de la hausse des engagements britanniques et du regain d’intérêt pour le Grand Prix de Paris, qui avait connu une baisse historique en 2024 avec 94 engagés, passant pour la première fois sous la barre des 100 inscrits. Cette année, il en compte 109. De son côté, le Qatar Prix du Jockey Club enregistre 151 engagements, soit sept de plus qu’en 2024.
Les autres épreuves affichent de légers reculs : l’Emirates Poule d’Essai des Poulains et le Prix de Diane Longines comptent chacun deux engagés de moins, tandis que l’Emirates Poule d’Essai des Pouliches en perd cinq.
Au total, 616 chevaux sont engagés cette année, soit une baisse de 100 inscrits par rapport à 2021, première année post-Covid. Le principal sujet de préoccupation reste toutefois la diminution des effectifs pour le Prix de Diane, passé de 190 engagements en 2021 à seulement 131 cette année. Depuis 2016, sur une période de dix ans, le nombre total d’engagements aux classiques et au Grand Prix de Paris a fortement diminué. Alors qu’il atteignait près de 933 engagements à son pic, il accuse aujourd’hui un recul de 317 inscriptions, soit plus d’un tiers. La légère augmentation des frais d’engagement ne peut à elle seule expliquer cette baisse.