CHANTILLY, VENDREDI
PRIX DU ROND DU MANÈGE (INÉDITS)
CURRAGH CAMP LAISSE UNE BELLE IMPRESSION
Représentant de Robert NG, Curragh Camp (Romanised) avait été engagé à cinq reprises l’an dernier mais n’avait pourtant jamais été vu en compétition. Son entraîneur, Francis-Henri Graffard, a su patienter jusqu’à ce que les conditions soient optimales pour enfin présenter son pensionnaire au départ de sa première course, à l’occasion du Prix du Rond du Manège (Maiden, 1.600m). Le 3ans a démontré un assez fort potentiel en s’imposant avec une belle autorité.
Curragh Camp sans opposition
Bien parti, Curragh Camp a semblé un instant en mesure de s’emparer du commandement avant d’être débordé par Polnor (Elarqam), qui a emmené le peloton à son rythme, sur un tempo assez peu soutenu. Curragh Camp s’est montré très appliqué au contact des leaders, abordant la ligne droite avec d’évidentes ressources. Soutenant bien un effort entamé à 300m du poteau, Curragh Camp n’a ensuite cessé de prendre ses distances avec ses rivaux, pour s’imposer sans puiser dans ses réserves. Tayib Youmzain (Hello Youmzain), qui était au côté du lauréat durant le parcours, se classe deuxième à quatre longueurs. Keremet (Golden Horde), également très en vue comme les deux premiers, s’est montré très allant en début de parcours avant de prononcer son effort dans la ligne d’en face pour se porter sur la ligne de tête. Sans démériter, il doit finalement se contenter de compléter le podium, une longueur plus loin.
Des doutes suite à son dernier travail
Francis-Henri Graffard est revenu sur le succès de son pensionnaire : « Je suis ravi car il a mieux couru que ce qu’il avait montré lors de son dernier travail. Il m’avait un petit peu déçu à cette occasion car il n’avait pas voulu accélérer. Reste qu’il fallait qu’il se rende aux courses. Je crois qu’il en avait assez de travailler. Aujourd’hui, il démontre ce qu’il faisait l’année dernière tout en prenant une bonne leçon. Je vais éviter de le présenter dans des terrains pénibles mais je vais voir avec le manager de l’écurie. Ce n’est jamais gê
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