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mardi 4 février 2025
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BONNES PRATIQUES

BONNES PRATIQUES

VERMIFUGER OUI… MAIS DE FAÇON RAISONNÉE !

Adeline Gombaud

ag@jourdegalop.com

Ni trop, ni trop peu… Comment bien gérer son protocole de vermifugation ? C’est la question à laquelle Florence Polle, vétérinaire spécialisée en médecine interne exerçant à la clinique équine de Méheudin (61), a répondu il y a quelques semaines devant un parterre fourni et composé d’éleveurs, de propriétaires et d’entraîneurs de chevaux de course…

Son exposé, que nous vous partageons en pages suivantes, a mis en lumière l’importance de la mise en place de pratiques durables en termes d’utilisation d’antiparasitaires. Pendant trop longtemps, l’utilisation à l’aveugle des vermifuges a en effet généré des résistances parasitaires qui compliquent aujourd’hui la gestion des parasites et des maladies associées.

Les chevaux sont les hôtes d’une grande diversité de parasites, selon leur âge notamment.

– Les strongyloïdes westeri touchent surtout les poulains, et se transmettent lors de la tétée. Ils ne causent pas beaucoup de problèmes et ne nécessitent pas de traitement particulier, sauf en cas de signes cliniques (diarrhée) et de coproscopie fortement positive ;

– Les ascaris sont plus fréquents. L’infection est précoce et continue, souvent de foal à foal. Ils entraînent le développement d’une immunité très forte si bien qu’avant les 18 mois du poulain, l’immunité contre ces grands vers est complète. Le traitement contre ces vers n’a pas lieu d’être avant 60 jours de vie du poulain.

– Les strongles, qui se divisent en deux familles. Les grands strongles sont très bien contrôlés par la vermifugation. Les petits strongles sont plus problématiques. Les larves s’enkystent dans la paroi intestinale, en sortent quand elles se transforment en adultes, qui colonisent alors la lumière du gros intestin.

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