KARAKA (NZ), MARDI
NZB YEARLING SALE BOOK 1
WOOTTON BASSETT TÊTE DE LISTE PAR LE PRIX MOYEN
Quatre étalons européens figurent dans le top 10 du book 1 de la vente de Karaka en Nouvelle-Zélande. Une vente qui s’est achevée avec une petite baisse (5,4 %) d’un chiffre d’affaires qui s’est fixé à 75,32 MNZ$ (40,85 M€). À 164.819 NZ$ (89.400 €), le prix moyen affiche quant à lui 2 % de moins qu’en 2024, lors de sa meilleure année. Les étalons européens ont réalisé un chiffre d’affaires de 18,94 MNZ$ (10,24 M€), ce qui représente le quart de la globalité de cette vente. Comme on était en droit de s’y attendre, c’est bien Wootton Bassett (Iffraal) qui arrive en tête en ce qui concerne le prix moyen avec 9 de ses 10 yearlings qui ont trouvé preneur à 361.667 NZ$ (196.200 €). Il est suivi par le champion local Savabeel (Zabeel) qui a enregistré 35 vendus pour un chiffre d’affaires qui a dépassé les 10 MNZ$. Too Darn Hot (Dubawi) complète ce podium avec un prix moyen de 254.167 NZ$ (137.900) pour 6 yearlings vendus alors que St Mark’s Basilica (Siyouni), cinquième du classement, se console en étant tête de liste des étalons de première production avec sept yearlings vendus au prix moyen de 235.714 (127.850 €).
La réussite d’Almanzor et d’Hello Youmzain
Le français Almanzor (Wootton Bassett) est toujours populaire en Nouvelle-Zélande. Cette année, il a vu 32 de ses yearlings vendus pour un total de 5,16 MNZ$ (2,79 €) et un prix moyen de 161.250 NZ$ (87.500 €). Soit près de cinq fois et demie son prix de saillie. Les yearlings de la deuxième génération d’Hello Youmzain (Kodiac) ont reçu un bon accueil avec 34 vendus sur 40 au prix moyen de 95.294 NZ$ (51.700 €). C’est moins qu’en 2024 mais ce n’est pas une surprise car la deuxième saison de monte est toujours la plus difficile pour un jeune étalon, surtout dans l’hémisphère Sud ainsi qu’au cours des ventes de janvier qui correspondent au mois de juillet en Europe.
Nouvelle-Zélande, un pays exportateur mais très dur
Andrew Seabrook, directeur des ventes de New Zealand Bloodstock, a analysé les résultats du book 1 : « Nous nous disions que si nous pouvions nous rapprocher du résultat incroyable de 2024, nous serions ravis. Finalement, nous n’affichons que 5 % de baisse, ce qui nous satisfait pleinement. Les acheteurs étrangers ont démontré leur force mais les locaux ont été exceptionnels. Compte tenu de l’état actuel de l’économie, nous venons de prouver à quel point la filière est résiliente… » Lorsqu’il parle des acheteurs internationaux, Andrew Seabrook évoque aussi les Australiens qui ont acheté un peu moins de 200 yearlings pour près de 35 MNZ$ alors que 23 lots sont destinés au marché de Hongkong. Ceux-ci ont affiché un chiffre d’affaires de 6,5 MNZ$ (3,52 €). La Nouvelle-Zélande reste un pays qui exporte ses chevaux.