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mercredi 29 janvier 2025

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PHILIPPE THIRIET, AU CŒUR DU RÉACTEUR

PHILIPPE THIRIET, AU CŒUR DU RÉACTEUR

Directeur du haras de Cercy – où presque un millier de juments sont saillies tous les ans – Philippe Thiriet est aussi un (jeune) éleveur à succès, avec en particulier le gagnant du Cambacérès et celui du Grand Prix de Pau. De la Garde républicaine en plein Paris jusqu’à l’étalonnage au cœur de la Nièvre, il nous a raconté son histoire.

Par Adrien Cugnasse

ac@jourdegalop.com

Non issu du sérail des courses, Philippe Thiriet a commencé par pratiquer le CCE, puis le CSO à bon niveau (deuxième catégorie) en région parisienne. Issu d’une famille de cavaliers, il montait à la section équestre militaire de Rambouillet. Après un bref passage dans l’informatique, il est parti effectuer un service militaire « long » à la Garde Républicaine. Dans un premier temps à l’écurie de dressage du quartier des Célestins – dans Paris donc – où il explique : « J’ai eu la chance de rencontrer des gens formidables comme Serge Cornu ou Hubert Perring [tous deux cavaliers olympiques, ndlr]. Ils m’ont beaucoup fait progresser. Dans un deuxième temps, je suis parti à Saint-Germain-en-Laye pour faire de l’instruction des jeunes appelés et du débourrage. J’ai ensuite passé le concours de la gendarmerie pour intégrer la Garde Républicaine, mais aussi celui pour les Haras nationaux. Et j’ai finalement choisi la deuxième option. Ma première affectation, après six mois de formation au Pin, fut au Haras de Blois. » C’est à cet instant que Philippe Thiriet le cavalier découvre l’élevage : « Il y avait des chevaux de selle, mais également des pur-sang. En station, j’avais aussi des trotteurs, des chevaux de trait, des poneys… Je suis resté six années au sein des Haras nationaux. Ce fut très formateur. Est ensuite arrivée la période du plan quinquennal et nous savions tous comment l’histoire allait se finir. Ne voulant pas m’enterrer, j’ai préféré partir vers une structure qui allait de l’avant. J’ai alors eu la chance de rencontrer Nicolas de Lageneste qui m’a proposé de venir travailler chez lui. Et j’ai donc quitté la fonction publique pour rejoindre le haras de Saint-Voir. » Avec le recul, on mesure à quel point les anciens des Haras nationaux ont joué un rôle crucial dans l’élevage français, de Tangi Saliou (haras de la Haie Neuve) à Pascal Noue (haras de la Hêtraie), en passant par Mathieu Talleux (haras du Mazet) ou encore Emmanuel Cessac (haras de Thouars), Gaël Marionneau (haras du Grand Courgeon)… liste non exhaustive !

L’époque Saint-Voir

Chez le grand éleveur, Philippe Thiriet occupe le poste de stud-groom : « J’étais en quelque sorte l’adjoint de Nicolas. J’ai pris goût à l’élevage des chevaux d’obstacle. À Saint-Voir, j’ai beaucoup appris. Je m’occupais notamment de la monte et des étalons… » Comme le jour où Robin des Champs (Garde Royale) a sailli Cardounika (Nikos) pour donner Cokoriko (Robin des Champs) ! Plus de 15 ans après, ce cheval est devenu tête de liste des pères de gagnants en France en faisant la monte au haras de Cercy où Philippe Thiriet est le directeur. L’histoire continue ! Saint-Voir fut une formidable école pour Philippe Thiriet qui confie : « Nicolas m’a appris à tous les niveaux, de la reproduction à l’élevage, car je m’occupais aussi de faire la tournée dans les prés pour surveiller les poulains. À cette époque, il avait déjà mis en place une structure de pré-entraînement et je montais quelques lots tous les matins. C’est l’avantage, pour juger les chevaux, d’avoir monté le matin. On les voit mieux lorsqu’on est monté dessus ! »

De Saint-Voir à Cercy

C’est un événement un peu inattendu qui a fait passer Philippe Thiriet de l’Allier à la Nièvre : « En 2012, j’ai eu des prothèses de hanche et une hernie discale. Je ne pouvais plus monter à cheval et il m’était moins facile de trouver ma place à Saint-Voir. J’avais vu une annonce dans Jour de Galop concernant le poste de directeur du haras de Cercy. J’en ai parl

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