PATRIK OLAVE VALDIVIELSO S’INSTALLE À PAU EN FÉVRIER

Lors de la dernière session pour l’obtention de la licence d’entraîneur, qui s’est tenue du 14 octobre au 18 décembre, sept candidats ont validé la formation, dont Patrik Olave Valdivielso, entraîneur basé à Madrid depuis avril 2017. Il s’installera à Pau début février et souhaite vivre son rêve « à la française » : « Avant d’obtenir ma licence d’entraîneur, j’ai travaillé au côté de Mikel Delzangles et de François Rohaut. J’ai aussi passé du temps à Newmarket chez Shadwell. À un moment donné, j’ai décidé de passer ma licence. Je pensais déjà à la France, mais pour s’installer ici, il faut une certaine clientèle que je n’avais pas. J’ai donc décidé de revenir au pays, ce qui me semblait plus cohérent. J’ai beaucoup appris à Madrid, sur le métier d’entraîneur, mais aussi sur la gestion d’une entreprise… »

« Ma femme est française, donc c’est vrai qu’à la maison, nous avons beaucoup discuté d’une possible installation en France. J’ai attendu d’avoir la clientèle idéale avant de lui soumettre ce projet et, contre toute attente, la plupart de mes clients ont finalement décidé de me suivre. Un seul reste avec ses chevaux à Madrid et l’installation se fera donc plus rapidement. J’ai commencé toute la partie administrative en espérant que tout cela soit terminé rapidement, afin de venir en France au début ou à la mi-février. »

« Pau me semblait être l’endroit idéal pour débuter ma carrière en France. C’est un centre d’entraînement que je connais [grâce à François Rohaut, ndlr]. Je trouve que les installations sont très bonnes et le centre a la réputation d’avoir formé des champions, comme certains chevaux de Jean-Claude Rouget, par exemple. Un autre aspect qui me plaisait concerne mes employés. J’ai trois salariés de Madrid qui me suivent et, ici, les logements sont parfaitement adaptés pour eux. Je connais aussi un peu mieux le programme du Sud-Ouest. Je pourrai prendre mes marques avant d’envisager de plus longs déplacements. Je vais commencer avec sept salariés mais, si l’effectif s’agrandit, nous pourrons certainement embaucher… »