CAGNES-SUR-MER, DIMANCHE
GRAND PRIX DE LA VILLE DE NICE – BERNARD SECLY (GR3, STEEPLE-CHASE)
NYIRI, LE NOUVEAU HÉROS CAGNOIS DU TANDEM « WINDRIF-TRECCO »
1er NYIRI
2e KAMYADOR
3e MOTU FAREONE
Le tandem composé de David Windrif et de Christian Trecco s’est illustré pour la troisième fois dans le Grand Prix de la Ville de Nice-Prix Bernard Secly (Gr3). Précédemment, il s’était distingué avec Berjou (Holy Roman Emperor) – autre héros local – en 2020 et 2021. Cette année, il a dégainé Nyiri (Scorpion), qui n’a jamais fini plus loin que troisième à Cagnes, hippodrome où il a pris la suite de Berjou en tant que star de la Côte d’Azur.
Une belle course d’attente
Nyiri venait de laisser une impression magnifique dans le Prix du Comté de Nice (L) en terminant troisième. Dans le Grand Prix, fidèle à sa tactique de prédilection, il a galopé en dernière position dans une épreuve rythmée, sous l’impulsion de Le Roi David (Bathyrhon). Son partenaire, Ludovic Philipperon, a monté une course que n’aurait pas reniée Philippe Chevalier. Très patient, il a laissé Nyiri se rapprocher au dernier passage en face, le long de la corde. Le représentant de Christian Trecco, Lydie Cottin et Frédéric Dezzutto a passé la double barrière en troisième position, avant de fondre sur les leaders puis de se détacher sur le plat pour l’emporter de trois longueurs et demie. Un an après son succès dans la Grande Course de Haies de Cagnes (L), Nyiri a donc réalisé le doublé, épinglant le Grand Prix.
Marquer l’histoire de Cagnes
Son entraîneur David Windrif a dit au micro d’Equidia : « Je me suis un peu inquiété pendant la course car, pour attaquer le dernier tour, les trois chevaux qui avaient une chance s’étaient sauvés et nous n’avions pas trop de monde pour nous ramener. Mon pensionnaire a été très bon tout comme mon jockey. Nyiri a dû faire le travail tout seul pour revenir sur les chevaux qui s’étaient fait la belle… Il avait gardé quelque chose, mais il faut faire attention car il s’arrête une fois qu’il prend l’avantage. Il n’est pas capable d’accélérer très fort, mais d’un autre côté, il s’arrête lorsqu’il prend l’avantage. Il faut donc vraiment doser et, pour le moment, je préfère que nous le montions comme nous faisons. En effet, je ne veux pas monter un cheval contre nature. Ludovic Philipperon convient au cheval et à la manière dont il faut le monter. On nous a « jeté des cailloux » après le Prix du Comté de Nice car certains affirmaient que nous n’avions pas fait course. Mais nous avions été piégés dans une course bidon. Nous n’avons pas beaucoup de chevaux et il était hors de question de lui donner une course dure à dix jours du Grand Prix… Nous n’avions pas fait le tour, nous avions juste monté sagement en vue d’aujourd’hui. Je suis content de gagner une troisième fois cette course qui porte le nom de Bernard Secly car ce dernier m’a donné envie de faire ce métier. Il savait préparer les chevaux très longtemps à l’avance pour une course précise. C&rs
...