MORGAN DELALANDE… THE GOOD MAN !
Le 19 décembre, Morgan Delalande s’est mis en selle en compétition pour la dernière fois, associé – notamment – à l’un des chevaux qui auront marqué sa carrière : (Manduro). Désormais âgé de 33 ans, le jeune retraité des pelotons est revenu sur son parcours, ses expériences…
Étrier d’or pour son père Walter
Dès l’âge de 16 ans, Morgan Delalande a pu monter ses premières courses, tout s’enchaînant très rapidement. Pour sa deuxième année en compétition, alors qu’il suivait une formation au C.F.A. de Laval tout en étant en apprentissage chez son père, il remporte l’Étrier d’or. Un sacré souvenir : « À cette époque, mon père Walter était installé à Nort-sur-Erdre où nous supervisions une petite douzaine de chevaux. Pour lui, j’ai rapidement gagné ce qui m’a ensuite permis de monter pour l’extérieur. En 2008, j’ai décroché le graal, l’Étrier d’or, avec 16 gagnants. Je suis de la même génération que Mickaël Barzalona, mais lui commençait seulement à monter, ce qui explique que j’étais un peu en avance au niveau des victoires… »
Quitter la province pour Paris
Faire carrière à Paris est un rêve récurrent chez de nombreux jeunes. Il n’est pourtant jamais simple de faire sa place dans la capitale et d’y prendre son envol. À 18 ans, Morgan Delalande intègre pourtant l’écurie d’Alain de Royer Dupré et il devient l’un des apprentis vedettes. « J’y suis resté trois ans mais j’ai eu du mal à m’habituer à mon nouvel environnement. Au bout de trois semaines, j’ai même appelé mon patron pour lui préciser que je souhaitais repartir… Finalement, j’ai changé mes plans, ce qui m’a permis de vivre un rêve. J’ai pu perdre ma décharge pour Alain de Royer Dupré, paré de la casaque de Son Altesse l’Aga Khan. Encore apprenti, j’ai pu remporter ma première Listed avant de monter mon premier Groupe. C’est d’ailleurs lors de cette période que j’ai le plus appris. À savoir être perfectionniste et en mesure de bien préparer les chevaux afin qu’ils arrivent à 100 % pour leurs objectifs respecti
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